Aujourd’hui, je veux vous parler d’un article très intéressant que j’ai trouvé sur la toile qui vente les bienfaits de la gentillesse.
Cet article, bien que sur un site grand public avec plein de publicités, est passé un peu à la trappe. Voici donc cet article sur les 4 bonnes raisons d’être plus gentil.
Il a eu des copieurs, comme ici sur le site de la psychologie au quotidien et c’est tant mieux.
Mais, en fait, cela veut dire quoi être gentil ?
A mon sens, être gentil c’est d’abord et aussi être gentil avec soi. Ne pas se maltraiter soi-même, ne pas maltraiter son corps ou son esprit et arrêter de se faire du mal. Ne pas non plus nous oublier pour faire plaisir aux autres. Accepter que nous avons nos qualités et nos défauts et que nous pouvons et avons le droit de nous aimer.
Voir à ce propos le Mode d’emploi de la gentilesse sur le site Pshycho suite 101.
Nous aimer nous-même mais aussi aimer les autres car nous sommes aussi des « animaux sociaux ».
Être gentil avec les autres, ce n’est pas si compliqué. Cela peut passer par des tas de petites attentions qui ne coûtent que peu mais enrichissent grandement les personnes qui les reçoivent.
Être gentil, c’est être attentif, attentionné et aussi prêt à rendre service. C’est, en un mot, ne pas être indifférent aux autres, à ce qu’ils ressentent ou ce qu’ils vivent.
Cela peut être une parole gentille pour démarrer la journée. Ce peut-être aussi un coup de téléphone pour prendre des nouvelles. Mais cela passe aussi par des tas d’autres choses très simples : un sourire, une parole ou un geste amical pour une personne dans la peine, offrir une main pour aider à fabriquer ou à traverser la rue, aider une personne en difficulté ou même juste une bonne pensée envers quelqu’un … Il y a mille et une manières d’être gentil.
Juste de petites attentions quotidiennes suffissent à illuminer la journée d’une personne et par voie de conséquence la nôtre aussi. Ce n’est souvent pas grand chose et pourtant, cela change beaucoup sans même que nous le sachions peut-être.
Mais aussi et surtout, ne jamais manquer de dire aux gens que nous les apprécions ou que nous les aimons. Car c’est aussi en se sentant soutenu et aimé que nous pouvons mieux avancer. Et je ne parle pas forcément que de l’amour de nos proches. Si nous vivons parfois seul, un geste d’une personne que nous ne connaissons peut-être pas peut vous faire sentir aimé. Cela suffit à nous donner du courage pour avancer sur notre chemin.
Certains d’entre nous sont gentils parce que ce sont leur nature. D’autre le sont moins que ce soit par leur caractère ou par leur parcours qui a pu, à un moment, leur démontrer l’inutilité de la gentillesse. Et pourtant, nous avons tous des bénéfices à être gentil les uns avec les autres.
Je vais donc me faire émule et jouer les copieurs pour reprendre les informations de ces articles, puisqu’il n’est jamais mauvais de diffuser et de créer de bonnes ondes.
Nous avons toutes les raisons d’être gentil et ceux pour, au moins, quatre bonnes raisons.
Raison numéro 1
La gentillesse est bonne pour notre moral et notre santé
Qui l’eut cru n’est-ce pas ?
Il serait aisé de penser qu’écraser l’autre pour avoir plus de pouvoir et d’argent nous rendraient en meilleure forme et dans une meilleure humeur ? C’est en fait tout le contraire.
Être gentil éviterai de tomber en dépression. En effet, la gentillesse et les bonnes attentions envers autrui activeraient dans notre corps la production de sérotonine qui est l’hormone qui régule le stress (mais pas que 🙂 ). C’est donc une sorte d’antidépresseur naturel. Et la sympathie amenant l’amabilité, cette hormone peut aussi agir comme une drogue euphorisante. Plus, nous sommes gentils, moins nous sommes stressés. Nous sommes donc aussi plus heureux et en meilleure santé puisqu’au moins, nous arrêtons de somatiser notre stress ce qui peut déclencher des maladies.
Raison numéro 2
La gentillesse rend les autres plus performants
Dans son livre « L’art d’être bon » l’auteur Stefan Eihorn nous explique.
Les petites attentions ou petits cadeaux qu’on fait développent chez les bénéficiaires « la mémoire, la capacité d’apprentissage, la créativité et la résolution des problèmes »
[…]
Une expérience a montré que « des médecins à qui on avait offert de petits cadeaux, des sucreries par exemple, avaient établi un diagnostic plus exact et plus rapide que ceux qui n’avaient rien reçu et avaient également tiré moins de conclusions hâtives.
Nous voyons donc bien par ce biais que nous avons tous un impact les uns sur les autres. Que lorsqu’un chef est toujours entrain de nous crier dessus, de nous rabaisser voire de nous humilier, il n’aide pas son entreprise … Bien au contraire il la dessert puisque nous devenons moins productifs et moins enclins à donner le meilleur de nous-mêmes.
Essayez ! La prochaine fois que votre responsable passera ses nerfs sur vous, souriez-lui et expliquez lui que c’est la gentillesse qui rends les humains plus performants et pas le contraire. 2 contre 1 qu’il va en rester comme deux ronds de flan et qu’il repartira en maugréant dans son bureau !
A l’heure où les entreprises demandent de plus en plus de rendement et de compétitivité, elles sont aussi tout à y gagner.
Raison numéro 3
La gentillesse nous pousse à être heureux
C’est le pendant de la raison numéro 1.
L’article cite notamment une étude publiée dans le Journal of Social Psychology. Je n’ai pas pu me procurer le texte entier alors je me fie à ce que dis cet article parce que moi-même c’est ce que je ressens lorsque je suis gentille avec les autres.
Les chercheurs britanniques ont distribué des questionnaires de satisfaction à 86 personnes. Les participants étaient divisés en 3 groupes.
Le premier était tenu de faire une bonne action quotidienne pendant les dix prochains jours, le second de faire quelque chose de nouveau pendant 10 jours. Le troisième n’a reçu aucune instruction. Au terme des dix jours, les trois groupes ont rempli leur questionnaire de satisfaction.
Le groupe ayant accompli de bonnes actions et celui ayant entrepris de nouvelles activités ont eu la même sensation d’être nettement plus heureux alors que le troisième groupe ne constatait pas de changement.
Au final, être gentil nous apporterait donc un sentiment de bien-être, ce sentiment s’accroissant à mesure que les démonstrations de générosité sont variées. L’article précise également que nous ressentirions même un vrai bonheur à être gentil.
Est ce que nous n’avez jamais ressenti un profond bien être quand vous rendez service à quelqu’un. ? Lorsque je suis gentille ou que je rends un service à une personne quand je le peux, je me sens bien, apaisée et contentée. Essayez …
Vous pouvez m’objecter qu’aucune bonne action n’est vraiment désintéressée. C’est peut être vrai … ou pas.
L’important dans tout cela c’est que non seulement nous aurons rendu une personne plus heureuse et que nous aussi nous le serons. Même si nous ne le faisons qu’égoïstement en vue de bien nous sentir bien, le résultat c’est que nous l’avons quand même fait !
Nous avons aussi par ce biais augmenté notre estime de nous-mêmes et l’image que nous avons de nous qui est souvent assez calamiteuse. Nous pouvons prendre confiance en nous-mêmes et nous dire que nous aussi nous sommes une personne avec des qualités.
Raison numéro 4
La gentillesse se transmets facilement
Cela aussi, qui l’eut cru ! Et pourtant. Cette gentillesse que nous exprimons envers les autres crée une sorte d’émulation qui pousse les autres soit à vous rendre la pareille ou encore mieux, la pratiquer avec les autres.
Stefan Eihorn explique.
Au cours d’une expérience, on demanda à des individus de se partager de l’argent ». Les participants ne connaissaient pas leur « donateur » mais savaient combien ils avaient donné. » Verdict ? « Les gens étaient plus enclins à partager leur bien avec ceux qui s’étaient montrés généreux. Plus ils donnaient et plus ils recevaient, et pas nécessairement de ceux qui leur avaient donné.
Je peux comprendre toutefois que certains d’entre nous aussi craignent d’être gentils car ils ont peur d’être écrasés par les autres ou peur que l’on profite d’eux. Mais il ne faut pas le craindre. Cela m’est arrivé comme à chacun de nous qu’une personne ait profité de notre gentillesse. Mais je suis tombée sur une réflexion du site Mesacosan sur la gentilesse qui nous explique pourquoi il ne faut pas le craindre.
Le texte est attribué à Hélène Thomas.
En cette journée de la gentillesse je me suis interrogé sur cette idée. Qu’est-ce qu’être gentil ? D’après le dictionnaire, gentil peut avoir plusieurs sens. Gentil est un adjectif qui peut se rapporter à une personne « agréable », « charmante » mais aussi à une personne « sympathique » et « attentionnée ».
L’un des synonymes associés est « bienveillance ». En lisant cette définition je me dis tout de suite qu’en fait la gentillesse n’est pas juste cantonnée à un sourire de façade, ou a des amabilités et politesses de rigueur. Non, la gentillesse est bien plus. C’est un état d’esprit. C’est le meilleur terreau pour créer et faire vivre des relations humaines. Je vais peut-être vous dire une banalité, mais je le pense sincèrement, la gentillesse c’est bel et bien le plus court chemin entre deux personnes. Et plus que cela, je dirais qu’en fait être gentil c’est choisir la voie la plus simple. La gentillesse est instinctive et j’ai envie de dire « naturelle ». Par contre la méchanceté, la malveillance … sont des choses qui doivent se préparer. Qui ne sont pas, à mon sens, « naturelles ». Qui nécessitent des efforts.
Mais pourquoi la gentillesse n’est elle, alors, pas une chose généralisée, au point de devoir en faire une journée ? Si c’est réellement l’attitude la plus simple et la plus bénéfique, pourquoi tout le monde n’est-il pas gentil (tout le temps gentil) ? Je ne sais pas si j’ai la bonne interprétation, mais je dirais que cela est dû à la mauvaise presse faite à la gentillesse. En effet « trop bon trop con », on le sait tous.
On a peur que notre gentillesse soit exploitée. On a cette vision du gentil comme d’une personne naïve qui se laisse marcher dessus. Être gentil ce n’est pas s’affirmer. C’est s’effacer. Et cela n’est pas possible dans un monde où l’ego est roi et la compétition reine. Mais en fait nous confondons. La gentillesse ne peut être craintive. La gentillesse ne peut se faire à notre dépend. La vraie gentillesse et la bienveillance qui l’accompagne ne peuvent être le fait de personnes craintives qui ont peur de s’affirmer. Non. La gentillesse est le fait de personnes qui ont confiance en elle, cohérente et qui ont compris qu’être gentil c’était la meilleure attitude à adopter pour s’ouvrir au monde et aux autres. Comme le dit Jacques Weber, « La gentillesse est la noblesse de l’intelligence. » Voilà ce qu’est la gentillesse, une noblesse. Une qualité supérieure et non pas une preuve de faiblesse. A l’inverse la méchanceté, la malveillance sont le fait de personnes méfiantes, craintives, qui ont peur de l’autre. Petit aparté, je suis intimement persuadé qu’une profonde méchanceté ne peut être le fait que d’un esprit faible et perturbé.
Cessons de penser que la gentillesse nous met en danger. Cessons de penser que la gentillesse est une preuve de faiblesse. La gentillesse est une source d’enrichissement, personnel et relationnel. La gentillesse enrichit et récompense celui qui la porte. Mais attention la gentillesse ne se monnaye pas. La gentillesse ne s’échange pas. Comme le dit Confucius « Agis avec gentillesse, mais n’attends pas de la reconnaissance ». La récompense de la gentillesse se trouve dans la gentillesse elle-même. C’est en nous ouvrant au monde, aux autres, c’est en étant porteur d’optimisme et en nous inscrivant dans un cercle vertueux que la gentillesse nous récompense.
« Le monde devrait remercier cette étonnante cohorte de gens qui font toujours preuve d’une insolente et illogique gentillesse »
Au delà de l’effet purement égoïste, cette gentillesse et les attentions portées à autrui créent un climat de confiance et de plénitude dans les rapports sociaux. La communication devient plus aisée avec les autres et nous ressentons moins de peur d’être agressés ou rejetés.
Nous avons donc aussi notre gain là dedans. Si nous sommes plus gentils, les autres vont le devenir automatiquement. S’ils sont tellement malades à ne pas le pouvoir, ils vont se sentir obligés au fur et à mesure que les gens vont devenir gentil avec eux.
Ces ondes positives vont aussi avoir leur effet. La bonne volonté et la gentillesse que vous exprimez aux personnes peuvent aussi avoir un bon impact sur eux. Si nous manifestons assez d’amour, de positivité, de gentillesse et d’attention aux autres, nous pouvons transformer notre société. Cela nous rendra, au final la vie plus facile et aussi plus agréable.
Pour terminer, quelques jolis liens sur la gentillesse.
Un livre et un blog : Blog de Emmanuel Jaffelin . Il est l’auteur de L’éloge de la gentillesse. Un livre que je n’ai pas lu mais qui semble des plus intéressants. Il est à priori disponible en téléchargement ici.
Blog WordPress de Pelagie – Gentillesse
Site PNL-Info – La gentillesse
Blog de Serge Toussaint – Gentillesse : Oui vous allez me dire que celui là est un peu orienté. Mais lisez au moins ce qu’il dit sur le point de la gentillesse car ce n’est pas faux. Et comme il participe à diffuser des bonnes ondes alors, je mets le lien au moins pour cela.
Site Santécool – La gentillesse, un luxe indispensable
Et tant d’autres en recherchant le mot « gentillesse » dans un moteur de recherche.
Ce n’est donc pas que de la bisounoursie. Nous avons tout à y gagner alors …
Soyons gentils 🙂
Mélanie – My Original Nature