Pensée Positive

Petites règles de (sur)vie

Ces derniers temps, j’ai parlé avec pas mal de personnes que je connais et d’autres que je connais moins. Beaucoup étaient assez déboussolées face au stress exacerbé, aux pollutions, aux attaques de toutes les sortes et l’absurdité du monde où nous vivons et qui va à mille à l’heure.

Même si le monde n’est que le reflet que de ce que nous sommes et de ce que nous en faisons, nous avons souvent la sensation qu’il nous emporte dans un tourbillon dont s’extraire est compliqué.

Ces dernières années, j’ai essayé de mettre en place certaines petites règles ou attitudes afin de me préserver. Me préserver du confit, de la société mesquine, intolérante et violente ; des personnes qui n’ont de cesse de vous rabaisser, vous humilier ou vous faire du mal. Des attitudes qui me permettent de mieux vivre au quotidien.

Ces petites « règles de conduites » sont inspirées de mes lectures et en particulier le livre de Miguel Ruiz « Les 4 accords Toltèques ». Mais pas que. Elles sont aussi grandement fondées sur les expériences que je vis et celles que d’autres personnes m’ont rapporté.

Je n’arrive pas toujours à me référer à ces petites règles mais quand j’y arrive, souvent, elles transforment ma vie en un endroit plus paisible.

Cet article est intitulé petites règles de (sur)vie psychologique car c’est cela dont il s’agit dans nos mondes stressés et pressés qui broient les personnes, leurs idées, leurs désirs et leur personnalité, qui les rend malade. Commencer par survivre puis tenter de construire et partager avec les autres pour vivre et apprécier enfin le moment présent.

Un petit article qui pourra peut-être aider votre mental et votre corps de sortir indemne de toutes les agressions du quotidien ou du moins un peu moins meurtri.

1. Penser et avoir des paroles positives

Voir à ce sujet mon article Toutes les meilleurs raisons d’être gentil. Gentil pour les autres mais aussi et surtout pour soi.

Quand vous pensez ou parlez négativement vous le générez vous-même. Aucune raison de vous faire du mal.

Vous allez sans doute vous forcer au début mais cela va venir naturellement et la bonne humeur avec … même au fin fond de l’hiver quand tout le monde déprime. Certains vont râler de vous voir si bien mais l’important, c’est vous ! Vous allez amener tous le positif à vous. Faites le test et vous le constaterez par vous même.

Et comme je l’ai écrit ce qui est génial avec cette attitude c’est qu’elle se propage autour de vous.

Je vous laisse méditer une citation du philosophe Baruch Spinoza qui nous dit

«  Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d’abord votre bonne humeur ».

Mais aussi celle de George de Peyrebrune

« Pour être heureux, il faut d’ abord croire au bonheur. »

2. Se faire confiance et ne jamais se dévaloriser

Vous êtes là où vous devez être. Les expériences que vous vivez sont celles qui vous aident à progresser. Suivez votre intuition et écoutez toujours conjointement la voie de la raison et celle du cœur.

Vous ne pouvez pas faire d’erreurs. Celles dont vous avez l’impression qu’elles en sont ne sont que les instruments qui vous aident à progresser. Ce n’est pas le but qui est important mais le chemin qui a permis d’y arriver.

Si vous le voulez, vous pouvez tout réussir. Votre vie est celle que vous en faîtes. Nous apprenons toujours de nos erreurs.

Je vous laisse méditer ces deux citations. La première est d’Anthony Robbins :

« Une grande part de mon succès est attribuable à ma capacité de me convaincre que je peux réussir quelque chose, même si je n’y connais rien.  »

La seconde est Dr Robert Schuller qui nous pose l’excellente question :

« Que tenteriez vous si vous étiez sûr de ne pas échouer ? »

Ne vous dévalorisez jamais. Les autres le font très bien pour vous ! Ayez confiance en vos capacités, en vos qualités et essayez d’améliorer vos défauts. Vous êtes toujours le différent d’un autre. N’ayez jamais honte de ce que vous êtes et d’où vous venez.

Lorsque vous en prenez conscience, votre vision de vous même change … et change donc celle des autres à votre égard. Vous avez le droit d’être là au même titre que les autres personnes. Si vous y êtes, c’est qu’il y a une bonne raison.

L’écrivain et philosophe genevois Jean Jacques Rousseau a dit dans son ouvrage Julie ou la Nouvelle Héloïse :

« Tout homme est utile à l’humanité par cela seul qu’il existe. »

Nous avons tendance à minorer nos réalisations mais il n’y a vraiment pas de raison. Notre voisin réussit des choses que nous n’arrivons pas mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens.

Vous avez le pouvoir de changer votre vie et de l’embellir. Vous ne le croyez peut-être pas mais de petites choses en petites choses, vous le pouvez. Servez vous de vos qualités et ne cessez jamais de croire en vous. Chacun de nous est exceptionnel. Nous sommes individuellement des êtres incroyables. Ne l’oubliez jamais !

3. Toujours faire de notre mieux

Que vous réussissiez ou que vous subissiez un échec vous n’aurez rien à regretter si vous avez donné le meilleur de vous même.

Nous apprenons toujours de nos expériences, de nos réussites et de nos échecs. N’ayez jamais honte d’avoir raté car c’est de cette erreur que naîtra souvent une belle amélioration.

Je vous laisse méditer cette citation de Paramahansa Yogananda qui nous dit :

« Une période d’échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès. »

Puis celle de Nelson Mandela qui nous dit : «Je ne perds jamais. Soit je gagne soit j’apprends. »

4.Prendre cinq à dix minutes par jour pour faire une chose qui nous procure du plaisir

Quelque soit la vie que vous meniez, même avec beaucoup de travail ou d’occupations que souvent vous n’aimez pas, prenez toujours 5 à 10 minutes (ou un peu plus si vous pouvez) pour faire une chose qui vous fait plaisir.

Qu’importe ce que c’est : une mini sieste, lire un bon livre, écouter de la musique, sortir dans le parc, jouer avec les enfants, prendre une douche relaxante, chouchouter vos ongles ou vos cheveux, appeler une amie, décorer votre maison, faire une séance de yoga, du shopping, du sport etc … .

Prenez ces 5 minutes de plaisir qui paraissent égoïstes mais qui vous permettrons au milieu de cette société stressée et rapide de retrouver un peu de quiétude.

5. Ne jamais rien prendre personnellement et prendre un maximum de recul

Nous sommes souvent agressés de toutes les parts. Que cela vous semble injuste ou pas, le prendre pour vous personnellement ne va faire qu’alimenter le conflit.

Dites vous bien que souvent ce n’est pas vous que votre agresseur prends à partie mais lui-même. Vous êtes pour lui comme un miroir. Cette personne a peut-être décelé inconsciemment en vous un trait, une attitude, un caractère qui résonne tellement en elle que sa souffrance est ravivée et elle se défend. C’est donc elle-même qu’elle attaque.

Une manière simple de désamorcer le conflit et de vous remémorer que ce n’est pas vous qui êtes visé mais que vous êtes l’exutoire peut être temporaire d’une colère qui s’exprime.

Cette colère peut être aussi le résultat d’une erreur de votre part, ce qui peut arriver. Et alors ? Le monde ne va pas s’en écrouler pour autant !

Tout le monde fait des erreurs et il est plus que probable que votre agresseur en ai fait aussi. Rappelez-lui gentillement et dîtes lui ce que vous ressentez et que vous pouvez trouver ensemble une manière de fonctionner ou de résoudre ce conflit.

Ce n’est pas fuir. C’est juste accepter que vous n’êtes pas forcément le réel objet de la colère de votre agresseur.

C’est un peu difficile à faire au début. Mais c’est un coup à prendre.

Dès qu’une personne nous agresse, nous nous mettons à douter cruellement de nous. Cela nous fait même remonter parfois des angoisses, d’anciennes peurs ou agressions qui ont laissé des traces. C’est ce que nous devons surtout pas faire. Mettez en pratique le point n°2 Se faire confiance et ne jamais se dévaloriser.

Reprenez le pouvoir sur votre mental et reprenez confiance. Prenez une grande inspiration et dites vous bien que vous êtes, aux yeux de l’Univers, égal à celui qui vous agresse quand bien même il est « au dessus » de vous dans la hiérarchie sociale. Mais la vraie hiérarchie n’existe pas. Nous sommes tous des humains.

Lorsque nous avons en tête ces deux éléments et prenons de la hauteur, nous avons plus de facilité à passer outre cette agression et ne pas la prendre personnellement.

J’aime à me citer cette phrase, qui m’aide lorsque je sens que je suis dans une situation problématique :

« Prendre du recul et encore du recul. Et quand on a bien pris tout le recul nécessaire, en prendre encore un peu. »

6. Essayer de ne pas juger : ni soi, ni les autres

C’est une des règles les plus difficiles à mettre en pratique car nous le faisons souvent sans même faire attention.

Quand vous vous surprenez à le faire, pensez à la pire chose que vous ayez jamais faite. Vous vous apercevrez que finalement vous n’êtes pas mieux que la personne que vous avez ainsi jugé.

Son comportement ou ses attitudes ne sont que le résultat que de ses propres douleurs et antécédents. Vous ne connaissez pas sa vie et vous ne savez pas ce qui a pu faire que cette personne est telle qu’elle est aujourd’hui. Soyez aussi indulgent que vous souhaiteriez qu’on le soit à votre égard.

Je vous laisse méditer ces deux citations :

« Si vous jugez les gens, vous n’avez pas le temps de les aimer. »  Mère Térésa

Mais par là, c’est éviter de porter un jugement sur les autres mais surtout sur soi. En effet, c’est souvent avec nous-mêmes que nous sommes le plus dur.

Les autres personnes sont comme des miroirs pour nous. Et ce qui nous agace ou nous révolte chez eux, c’est certainement un travers qui est le même que le notre et que nous détestons aussi chez nous.

Ce peut-être aussi une ressemblance avec d’autres personnes qui nous ont fait du mal. Nous le voyons plus facilement chez l’autre justement parce que cela retentit d’une façon particulière en nous. Souvent, nous faisons payer à l’autre durement en évitant sagement de nous remettre en question.

Je pense qu’il faut apprendre à aimer l’autre malgré ces défauts même si cela est difficile. Mais avant d’aimer les autres, il faut d’abord retrouver l’estime de soi-même et s’aimer tel que nous sommes. Les autres personnes ne pourront jamais nous aimer plus que nous ne nous aimons nous mêmes.

« Aimer, comme tous les verbes, se conjugue d’abord à la première personne. » – Hervé Desbois

7. Ne pas se décourager et garder espoir

Je sais que cela est parfois difficile et tout le monde passe par des phases plus ou moins énergivores ou de déprime. Cela n’est pas étonnant vu l’état du monde ou nous évoluons.

Mais il ne faut pas se laisser abattre. Lorsque le soleil disparaît lors de la nuit, il réapparaît le lendemain. Soyez votre propre soleil et demain ira beaucoup mieux.

Si une action vous paraît trop difficile, qu’elle ne réussit pas la première fois, c’est qu’il y a quelque chose à apprendre.

Thomas Edisson disait :

« Je ne me décourage pas, car chaque tentative infructueuse qu’on laisse derrière soi constitue un autre pas en avant. »

Plus vous chuterez, plus vous avez de raisons de vous relever. Car ce sont autant d’indices, d’enseignements et d’outils afin d’encore mieux réussir. C’est une chance de plus d’accéder à ce que vous pouvez souhaiter.

« La gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever chaque fois que l’on tombe »  Proverbe Chinois

8. Ne jamais faire de suppositions

C’est souvent compliqué à faire parce que nous sommes conditionnés à le faire sans cesse. Évitez de trop analyser les situations. Nous n’avons souvent à notre disposition que des infos parcellaires sur une situation et rarement nous n’avons toutes les facettes.

Soyez indulgent mais surtout ne vous faîtes pas de mal inutilement en pensant qu’une personne vous déteste ou ne peut pas vous encadrer. Ne vous laissez pas non plus maltraiter Tout le monde ne peut pas s’entendre et vous faîtes peut-être les frais d’une cuirasse ou d’un traumatisme chez l’autre. Le plus à plaindre c’est lui et moins vous.

Comme nous n’avons souvent pas tous les tenants et les aboutissants des choses ou des situations, nous interprétons de travers et générons souvent encore plus de conflit ou d’incompréhension. Voir peut-être du mal pour rien s’il s’agissait d’un quiproquo.

Vous gagnerez en sérénité et en énergie à rester en retrait et ne jamais vous impliquer dans les situations conflictuelles.

9. Ne jamais parler de soi

Essayez de garder pour vous vos idées, vos valeurs, vos convictions, ce que vous ressentez ou ce que vous pensez. Observez et adoptez une attitude neutre qui ne prête jamais au conflit.

Ne racontez jamais votre vie et n’étalez pas vos convictions. Contentez vous de grandes lignes.

D’abord parce que les autres personnes détestent écouter les autres détailler leur vie par le menu. Non seulement c’est lassant pour celui qui écoute qui n’en a souvent rien à faire. Mais votre interlocuteur peut avoir la désagréable impression non seulement qu’on ne lui prête pas d’attention mais peut-être aussi que sa vie est moins intéressante que la vôtre.

Dîtes vous aussi qu’en parlant de votre vie et ce que vous avez, cela rappelle à votre interlocuteur ce qu’il n’a pas. Et comme vous ne connaissez pas toujours la vie intime de celui avec qui vous parlez, il faut éviter les impairs.

De plus, ces aspects et détails de votre vie, vos idées, croyances ou convictions, même profondes, seront forcément utilisés et retournés contre vous un jour ou l’autre ou à moins colporté à qui veut bien l’entendre. Ce sont donc autant de bâtons que vous donnez aux autres pour vous faire battre.

Si vous sentez un intérêt ou une écoute, vous pouvez tenter une conversation intéressante et échanger dans le respect. Mais cela reste rare.

Épargnez vous les murs et gardez vos distances. Gardez votre vie et vos convictions pour vous et votre famille … si vous en avez encore une.

Et le corollaire de cela : désinscrivez vous de Facebook et autres twitter ! Ce sont des aimants à amis mais aussi des aimants à problèmes.

Pensez ce que vous voulez mais n’en dites rien. Soyez vous même mais restez dans la modération. Moins vous en direz, moins vous susciterez d’intérêt, de railleries ou de désapprobations et moins vous aurez de problèmes.

La société dans laquelle nous vivons est malade. Si nous voulons y survivre, nous devons apprendre l’hypocrisie. Elle n’est pas un mensonge mais une aptitude sociale.

Ne perdez pas votre temps et votre énergie à essayer de vous conformer à cette société malade qui a inventé des cases dont personne ne rentrera jamais tout à fait dedans.

Le philosophe indien Jiddu Krishnamurti disait :

« Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. »

Laissez votre personnalité en vous et n’essayez pas de convaincre que vous avez raison. Gardez votre opinion en vous pour vous. Vous verrez que, bien souvent, la vie vous donnera raison de ne rien avoir dit.

Assumez cette hypocrisie car c’est aussi elle qui vous permettra de garder votre esprit à peu près au calme.

10. Finir ce que l’on a commencé

Cela renforcera votre confiance en vous. Vous aurez la satisfaction de mettre en pratique le point 3 : toujours faire de votre mieux.

Vous aurez votre conscience pour vous et personne ne pourra jamais venir vous faire de reproches.

11. Ne pas avoir de regrets et ne jamais regarder en arrière

« Les choses se déforment facilement quand on regarde en arrière. » disait Hermann Hesse.

C’est souvent en se remémorant le passé que nous y trouvons de vives douleurs, des oublis, des regrets, des blessures.

Il ne sert à rien de les regarder encore encore et s’épancher en disant que nous sommes nuls et que nous ne pourrons jamais surmonter ces douleurs ou ces regrets.

Dites vous bien que cela est derrière vous et que malgré votre bonne volonté actuelle, vous ne pourrez rien y changer.

Acceptez votre passé tel qu’il est car il a façonné la personne que vous êtes aujourd’hui, avec des cicatrices mais sûrement grandi. Continuez à avancer à votre rythme et à vous concentrer sur le présent. Faites des projets mais pas trop ambitieux. Laissez vous le temps de vivre.

Je vous laisse méditer ces trois citations :

« Le seul temps vraiment perdu est celui qu’on passe à regretter les occasions manquées. » Grégoire Lacroix

« Changer n’est pas devenir quelqu’un d’autre, c’est reconnaître qui l’on est… et l’accepter. » Jacques Salomé

« Nous commençons à vieillir quand nous remplaçons nos rêves par des regrets. »  Sénèque

12. Ne jamais se presser de faire les choses.

Je suis ici le proverbe « Il est souvent urgent d’attendre ».

Souvent dans nos sociétés modernes, nous sommes dans la vitesse, les timings, les plannings. Nous devons souvent prendre des décisions importantes pour nous dans l’instant, sans réfléchir.

Prenez le luxe de réfléchir, quelque soit l’urgence. A part urgence vitale, médicale j’entends, la Terre ne va s’arrêter de tourner si vous prenez le temps de faire les choses à votre rythme.

Ce qui est chouette aussi avec ce système c’est que le temps est notre ami. Bien des situations problématiques se résolvent d’elles-mêmes avec du temps et du recul.

Je ne dis pas qu’il faille tout remettre au lendemain et d’être adepte de la procrastination. Je ne dis pas non plus de fuir et de ne jamais mettre en place les choses qui fâchent mais qui sont bonnes pour nous.

Je dis juste de bien prendre le temps de faire les choses à notre rythme et de ne pas hésiter à prendre plus de temps que l’on ne vous a accordé.

13. Avoir une confiance limitée et rester sur ses gardes

C’est pas du x-files mais presque. Au final, tout ce que vous comptez de famille, d’amis, de voisins, de collègues, de connaissances finiront un jour ou l’autre par sortir de votre paysage, même les meilleurs amis.

Que ce soit pour des intérêts conscients ou pour éviter toute remise en question, peu importe. Les liens vont et viendront sans cesse.

De plus, les vies se font, le temps passe et les relations changent. Nous avons la mémoire courte et l’ami de toujours s’éloigne et un autre vient prendre sa place avec qui on créée un autre lien, différent mais aussi enrichissant.

Il est possible de cultiver des amitiés et des relations. Elles peuvent même vous apporter beaucoup de bonheur dans l’ existence. Parfois, nous pouvons les cultiver pendant des années, même quelques fois des vies entières.

Mais les connaissances, amis, famille qui gravitent autour de vous sont comme des phases ascendantes et descendantes. Ils vont et viennent, au rythme de la vie. Il faut prendre toutes les expériences qui vont avec ces amitiés ou ces relations et ne pas essayer de garder à nous des personnes qui n’ont plus les mêmes intérêts.

Essayez de ne pas vous attacher et épargnez vous de la douleur.

Dites vous bien que quoique vous puissiez attendre de la vie, les gens qui gravitent autour de vous vont et viendront sans cesse. Épargnez vous de la douleur et cherchez le véritable trésor : il est en vous et pas ailleurs.

Ayez donc une confiance limitée dans les personnes et apprenez aussi et surtout à compter sur vos ressources propres.

14. Rester honnête et ne jamais (se) mentir

Nous avons tout intérêt à rester honnête et à ne jamais mentir au moins pour deux raisons objectives :

Numéro 1 : Un mensonge, grand ou petit, fini toujours par être découvert à un moment ou à un autre. Ce que nous avons acquis grâce à son aide, nous le perdons quand il a été découvert.

Pour illustrer mes propos, deux proverbes. Le premier est arabe et nous dit :

« La corde du mensonge est courte »

Le second est africain et nous dit :

« Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits. »

Numéro 2 : Si nous ne sommes pas honnêtes avec les autres, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu’ils le soient avec nous.

Ainsi, de mensonges en mensonges, nous ne savons jamais vraiment à qui nous pouvons faire confiance. Ce n’est pas un climat de vie sain ou rassurant et plein ambiguïtés.

L’honnêteté permet au moins de se positionner et d’avoir de meilleures relations avec les gens.

Deux corollaires à cet état de fait :

– Si nous ne sommes pas honnêtes avec les autres, comment espérer l’être pour soi ?

Et

– Nous ne pouvons récolter que ce que nous semons. Qu’obtiendrons nous si semons le mensonge ? Nous récolterons du mensonge et d’autres conséquences des ces mensonges pas plus agréables.

Préférons nous assumer des conséquences parfois fâcheuses d’un mensonge ou dire la vérité dès le départ ?

Quelle situation serait si grave qu’elle justifie le mensonge ? Sauf temps de guerre ou impératif vital, je ne vois pas vraiment ce que nous gagnerions.

George Herbert, poète anglais a dit : « Ose dire la vérité : rien ne mérite un mensonge. »

C’est aussi un un problème d’être en paix avec sa conscience. Cela demande un peu de courage de dire la vérité mais on se sent tellement mieux après ! Vous allez y gagner au jour le jour.

15. Aider ceux que nous pouvons

Si vous avez la possibilité d’aider une personne, proche ou non, dîtes vous que tout le bien que vous faites pour elle vous sera renvoyé comme un boomerang. Quand vous l’aidez elle, c’est en fait vous même que vous aidez.

Ne croyez pas ceux qui vous dissent que vous n’êtes pas à votre place, que vous êtes trop gentil ou que vous dépassez vos attributions, qu’il faut que vous arrêtiez de faire « du social ».

Je vous laisse méditer ces citations à ce propos :

« Aider les autres, c’est encore la meilleure façon de s’aider soi-même. » Martin Gray

« Il y a du plaisir à rencontrer les yeux de celui à qui l’on vient de donner. »  Jean de La Bruyère

« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien. » Abbé Pierre

16. La méthode de l’élastique

Cette méthode est fondée sur l’idée qu’il faut entre 21 et 28 jours à votre mental pour assimiler une habitude. Une mauvaise habitude a créée des mauvaises connexions dans notre cerveau.

C’est une manière de faire du conditionnement aversion mais de façon très douce et qui permet de perdre une mauvaise habitude en 3 à 4 semaines.

La technique est d’enfiler à votre poignet un élastique ou un bracelet souple. Ne le choisissez pas trop serré car l’idée ce n’est pas de couper la circulation.

L’idée est de faire basculer de poignet en poignet l’élastique ou le bracelet à chaque fois que vous vous surprenez à avoir la mauvaise habitude dont vous souhaitez vous débarrasser.

Pour les plus coriaces, vous pouvez tenter de juste faire claquer doucement l’élastique sur votre poignet au lieu de le changer de poignet. Mais cela est plus drastique. L’idée n’est pas de vous faire mal mais d’associer un stimulus à la mauvaise habitude pour la perdre.

Ce bracelet va au fil des jours vous rappeler le défi que vous vous êtes donné. Vous allez aussi progressivement prendre conscience de votre comportement.

Quelque soit cette habitude, cela fonctionne vraiment. Que ce soit pour n’importe quelle addiction ou mauvais comportement.

La prochaine fois que l’on vous fait un reproche ou que l’on vous fait remarquer une attitude qui semble négative pour vous, vous pouvez tenter la méthode. Vous allez voir, c’est étonnant et les résultats aussi.

J’espère qu’au moins une de ces petites règles pourra vous aider. Pour moi, elles le font beaucoup au jour le jour et m’ont vraiment changé la vie.

Prenez le pouvoir de votre vie, elle sera ce que vous en ferez.

Mélanie – My Original Nature

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