Aujourd’hui, en France, c’est la fête des mères.
Chaque être humain a été mis au monde par une mère, cela est biologique. Cette fête, attestée depuis la Grèce antique, rend hommage à toutes les mamans à travers le monde et chaque enfant offre un cadeau à sa mère pour symboliser son amour pour elle – même si nous ne devrions certainement pas attendre un jour établi dans l’année pour lui dire qu’on l’aime fort.
C’est un jour de gaîté et de bonheur … mais pas pour tout le monde.
Cette commémoration peut être difficile et générer beaucoup de souffrances pour nombre de personnes.
À commencer par celles dont la maman est décédée et qui n’ont pas d’autre figure maternelle à fêter.
Il y a aussi des personnes dont la mère est encore vivante mais qui n’agit pas comme une maman et qui a abîmé son enfant plus qu’aimé. Raison pour laquelle ces enfants n’ont rien à fêter non plus car cette mère leur occasionne plus de mal que de bien.
Il y a aussi les mamans qui ont perdu leurs enfants et pour qui cette fête est une occasion de plus de raviver l’absence et la douleur.
Il y a aussi toutes les « mamans de cœur » qui sont mamans jusqu’au tréfonds de leur être mais dont la vie a fait qu’elles n’ont pas pu construire une famille et avoir des enfants.
Célébrons ces « autres mamans » qui sont mamans bien plus que certaines autres. Cela est un jugement mais faire du mal à son enfant – physiquement et psychologiquement – est une attitude plus qu’affreuse. Le piédestal n’est parfois pas mérité.
Ayons une grosse pensée de compassion et d’amour pour tous ces enfants sans mamans, pour toutes ces mamans sans enfants.
Oubliés de tous, ils se sentent certainement bien tristes en ce jour face à la glorification de cette fête teintée de consumérisme dégoulinant.
J’adresse tout mon amour, ma tendresse, ma bienveillance et une jolie lumière réconfortante à toutes les personnes dans ce monde qui préféraient que ce jour n’existe pas.
Mélanie – My Original Nature