La Boîte à Malices - Les articles

La Boîte à Malices – Les toxiques de nos environnements

Les produits cosmétiques et ménagers toxiques ? Vous n’y croyez pas ?

Et pourtant.

Nos environnements sont ultra pollués avec tout un tas de substances chimiques diverses et variées que nous ingérons, respirons ou qui sont en contact avec notre peau chaque jour. S’il n’est pas toujours possible d’éviter certaines qui sont au dehors comme les gaz d’échappements ou autres toxiques présents dans l’air, nous avons la possibilité de nous épargner quelques uns en fabriquant nous-mêmes les produits cosmétiques ou ménagers et en faisant attention à notre alimentation.

Irritations, allergies, dessèchement, démangeaisons, affaiblissement du système immunitaire, infertilité, cancers … La liste est longue.

Hyppocrate, considéré traditionnellement comme « le père de la médecine » nous enseigne :

« Nous sommes ce que nous mangeons » ou littéralement « Nous sommes ce que nous pouvons digérer et absorber ».

Si nous absorbons des toxiques, que ce soit par l’alimentation buccale ou par l’alimentation par la peau ou le sang, nous mettons à mal le corps et sa belle mécanique est alors rompue. C’est pourquoi le corps manifeste des symptômes de son mal être : la maladie ou littéralement le mal-a-dit.

C’est notre corps qui nous parle.

Une étude réalisée par l’institut indépendant de notation Noteo a mis en évidence que nombre de produits sont très dangereux. Près de 143.000 molécules potentiellement toxiques ont été détectées dans les produits sur le marché. Selon le toxicologue André Cicolella, qui préside le Réseau environnement santé (RES), 870 de ses substances sont classées comme perturbateurs endocriniens mais leur nombre réel pourrait être «beaucoup plus important».

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui interfèrent avec la régulation hormonale des êtres vivants même à très faibles doses. Ils peuvent provoquer bon nombre de mauvais effets notamment sur le développement physiologique et psychologique si les personnes y ont été exposés durant la vie utérine. Ils peuvent altérer les hormones mais également les organes reproducteurs. Ils ont également un impact néfaste sur la fertilité et seraient liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein, de l’utérus et de la prostate.

On retrouve toutes ces substances dans les produits d’hygiène mais aussi dans les contenants alimentaires. Moralité, évitez d’acheter vos aliments en conserve ou dans des boîtes plastiques.

Dans la famille des cosmétiques, les vernis à ongles et fond de teint arrivent en tête des plus dangereux. Mais pas que. Toutes ces molécules toxiques se trouvent dans tous les cosmétiques et produits ménagers. Même les labels bios ne vous mettent pas à l’abri même si ceux-ci sont largement épargnés par ces toxiques. Le revers de la médaille est qu’ils sont chers.

Vous pouvez aussi aller consulter ces sites qui vous permettrons aussi de vous informer sur la dangerosité de ces produits. La liste n’est pas exhaustive et une petite recherche sur internet peut vous permettre de trouver d’autres sites qui alertent sur ces dangers.

Danger santé.org – Produits ménagers

Le site du Flacon

Parlons perroquet.com

Penntybio.com – Risques

Danger santé.org – Produits cosmétiques

Arehn asso.fr – Produits ménagers

Arehn Asso.fr – Produits cosmétiques

Je vous suggère également de faire un tour vers le Cosmetox. Un petit livret rédigé par Greenpeace. Des plus instructifs !

Je conseille aussi la lecture très éclairante du Livre anti toxique du Dr Laurent Chevallier : http://www.fayard.fr/le-livre-anti-toxique-9782213662121.

Vous aurez notamment dans ce livre une liste enfin complète de tous les additifs alimentaires très pratique pour s’y retrouver sur les étiquettes.

Vous trouverez aussi sur mon site un article édifiant sur la toxicité des désodorisants d’intérieur.

Préservons aussi nos enfants. La plupart des produits pour les nourrissons et les jeunes enfants sont truffés de toxiques.

Pour finir, voici une liste – non exhaustive – de l’ensemble des molécules dangereuses présentes dans les produits ménagers et cosmétiques.

Sources : Notamment Wikipédia et http://www.notre-planete.info/ecologie/eco-citoyen/ingredients_chimiques_cosmetiques.php

Je précise que cet article n’est pas un document scientifique et n’a pas pour but d’être exhaustif. Je ne suis pas chimiste mais j’ai essayé de faire un tour d’horizon des différents toxiques de nos environnements. Mais ils sont si nombreux que nous pourrions y passer des jours sans en faire le tour.

De nombreux sites vous expliquent aussi les dangers de toutes ces molécules et l’important de cet article est de comprendre que nous nous intoxiquons à petit feu et qu’il serait grand temps d’arrêter les frais ou du moins de faire un peu moins pire.

Alkylphénols

Les alkylphénols sont une famille de composés organiques obtenus par l’alkylation de phénols.

Ce sont xénoestrogènes (perturbateur endocrinien) et xénobiotiques.

Ils sont présents dans les détergents, les cosmétiques et dans nombre de produits industriels. Ils sont utilisés notamment comme additifs de carburants et lubrifiants, pour la fabrication de polymères et résines phénoliques ainsi que de matériaux retardateur de flamme.

Dans l’industrie cosmétique, ils servent notamment de base dans la production des parfums.

Ce sont des perturbateurs endocriniens qui en plus de perturber le fonctionnement normal des hormones et des organes reproducteurs, stimuleraient aussi les cellules cancéreuses déjà présentes dans l’organisme. Pour couronner cette liste, il y aurait un risque important sur la fertilité et pour surtout sur le fœtus.

Ils ont aussi des effets très graves sur les milieux aquatiques

Pour les humains, le plus dangereux serait le nonylphénol sur lequel l’Union Européenne a mis en œuvre certaines restrictions – contrairement aux États-Unis qui attendent encore plus de preuves scientifiques. Cette molécule pourrait altérer le sperme car il est un des ingrédient actif de certains spermicides. Il est aussi très fortement suspecté de provoquer des atteintes à l’ADN.

Amines aromatiques

Les amines aromatiques sont les substances solides ou liquides utilisées pour la synthèse des matières colorantes, des produits pharmaceutiques, et aussi dans l’industrie du caoutchouc et des matières plastiques. Ce sont des substances très toxiques qui peuvent être facilement absorbées par la peau.

Elles sont connues pour être cancérogènes chez l’homme.

Le tabac représente la principale source d’exposition environnementale aux amines aromatiques ainsi que la manipulation de pesticides et toutes les colorations pour cheveux.

L’ammoniac

L’ammoniac est un composé chimique faisant partie du groupe générique des nitrures d’hydrogène. A l’état atmosphérique, c’est un gaz aujourd’hui produit industriellement en quantité très importante.

Autrefois, l’ammoniac désignait une gomme originaire des indes provenant d’une plante umbellifére. Elle aurait servi d’encens aux anciens pour leurs sacrifices mais aussi aux apothicaires notamment pour ses vertus purgatives.

Anciennement, il était obtenu par distillation du purin et du fumier. Mais au début du siècle dernier, des procédés synthétiques ont été inventés afin de le produire en masse.

Ce gaz est incolore et très irritant avec une odeur désagréable et putride. Il est extrêmement inflammable et même explosif s’il est surchauffé. Il attaque beaucoup de métaux qu’ils soient purs ou en alliage sauf l’acier. Il est très soluble dans l’eau mais non dans l’huile. D’ailleurs, lorsqu’il est dissous dans l’eau, le gaz ammoniac forme une solution aqueuse appelée ammoniaque.

Grâce à ses propriétés, il est un réactif de base en chimie organique pour la préparation de nombreux autres composés chimiques.

L’ammoniac est produit naturellement par les animaux et les humains en petites quantités pour l’élimination de l’azote du corps, dans la régulation du pH sanguin ainsi que dans la synthèse des acides aminés et des protéines. Mais il aussi présent à l’état naturel dans l’environnement, en provenance la dégradation biologique des matières azotées. Il joue aussi un rôle important chez les végétaux dans le cycle de l’azote à court terme.

Il a de nombreuses applications. Il est utilisé sous sa forme gazeuse produire des engrais azotés car ce gaz comporte plus de 80 % d’azote. Ce sont ces engrais qui, en injectant tout cet ammoniac directement dans les sols, contribuent à leur acidification et à une pollution massive des végétaux. En France, 95 % des rejets d’ammoniac dans l’air proviennent de l’agriculture.

On peut également le retrouver dans les élevages hors sols ( comme les porcheries ou les poulaillers) car il est utilisé comme gaz réfrigérant. Il contamine l’air et les animaux avec.

Il sert aussi dans la fabrication d’ explosifs et de différents polymères. Ce toxique est aussi présent dans la cigarette car il facilite l’absorption de la nicotine par le corps. C’est d’ailleurs à ce titre un composé addictif.

Dans les produits ménagers, il est présent notamment dans le liquide vaisselle ou produits pour les vitres.

Mais l’ammoniac peut être aussi utilisé comme carburant. D’ailleurs, c’est un français émigré aux États-Unis qui le premier déposé plusieurs brevets de moteur à l’ammoniac. Cette même vertu a été utilisée pendant la seconde Guerre Mondiale et l’armée américaine s’y est aussi penchée de près. Ces études continuent de nos jours notamment pour la recherche sur les piles à combustibles.

Ce faisant, il est rejeté nombre de déchets ammoniaqués dans l’atmosphère qui sont en grande partie responsable des pluies acides mais aussi de lacidification des eaux douces.

Il est très toxique pour les plantes mais également pour les milieux aquatiques. En acidifiants les eaux et les sols et en provoquant une azotation massive des milieux et une augmentation des nutriments dans ceux-ci, l’ammoniac détruit la Nature. Il affecte les métabolismes des poissons et autres créatures marines et réduisent leurs réflexes. Il est une des causes de la disparition de la faune et de la flore.

Cependant il n’est pas nocif que pour la nature mais aussi très toxique pour l’homme. Ce gaz brûle gravement les yeux et les poumons. En très forte concentration dans le corps, il peut affecter le foie mais aussi les reins, l’intestin ou les muscles. Il provoque aussi des douleurs abdominales ou digestives mais aussi des troubles neuropsychologiques ou de l’humeur. Il est aussi associé à l’apparition de maladies chroniques comme l’asthme ou la bronchite.

Mais surtout, une forte intoxication à l’ammoniac peut déclencher des hallucinations voire des convulsions ou le coma. Chez les enfants, il peut entraîner un retard mental et/ou moteur et des troubles du comportement.

L’Arsenic

L’’arsenic est un élément chimique métalloïde. On fait la différence entre l’arsenic inorganique, beaucoup plus toxique – même à faibles doses – que l’arsenic organique. De même, on parle plus volontiers de composés arsenicaux car les formes que peut prendre l’arsenic sont très diverses.

L’arsenic est un «ultra oligo-élément » essentiel à dose infimes pour l’être humain, le poulet, la chèvre, le porc et quelques autres espèces. Mais toxique bien sûr à très faibles doses.

Ces composés sont surtout utilisées comme biocides (fongicide, herbicide, insecticide divers et poison pour les petits mammifères tels les rats ). Ils ont été aussi très utilisés par nos ancêtres comme gaz de combat dans les armes chimiques développées durant la Première Guerre mondiale.

Mais c’est aussi et surtout un poison très employé du fait de son efficacité doublée d’une absence totale de goût. Il a été souvent appelé « poudre de succession » au XVIIe siècle, car par ce poison, il était facile d’accélérer la mort et ainsi accéder à un héritage. Poison présent dans la littérature, il aurait aussi servi à empoissonner Napoléon Bonaparte.

Il est présent dans la pharmacopée depuis l’Antiquité. Certaines récentes études indiqueraient un certain potentiel thérapeutique. Toutefois, tous les spécialistes ne sont pas d’accord entre eux et les études cliniques en cours n’ont encore rien donné.

Aujourd’hui, l’utilisation des composés arsenicaux est réglementée et la plupart du temps interdite. Mais il faut croire pas assez puisqu’on en retrouve dans les ombres à paupières !

Il est aussi un contaminant de l’eau potable via les nappes phréatiques voir dans les sols agricoles, voire dans certains jardins et vergers anciens, à la suite de son utilisation massive par plusieurs dizaines de marques de pesticides. C’est le cas spécialement aux États-Unis mais aussi à plus grande échelle en Asie du Sud-Est dans de grandes zones de culture du riz et du coton (Ouest du Bengale, Bangladesh et Viet-nam). C’est ainsi que le riz contaminé arrive dans les assiettes de millions de personnes dans le monde.

Mais sans aller si loin, on trouve des pollutions à l’Arsenic en Europe sur les zones de front de la première guerre Mondiale.

De même que sa toxicité va beaucoup dépendre de la forme chimique de l’arsenic qui peut être diverses ainsi que du mode de contamination. En tout cas, son intoxication, si elle n’entraîne pas la mort, est longue et on retrouve des traces d’arsenic dans le sang d’une contamination même faibles des années après l’exposition.

Vous trouverez en suivant le lien, un article détaillé sur Intoxication à l’arsenic.

Les effets sur la santé humaine sont graves voir mortels. D’abord parce qu’il empêche certaines réactions chimiques corporelles essentielles à la vie. L’absorption par le corps est très rapide et il se fixe aux protéines et s’accumule dans divers organes comme le foie, la peau, les phanères et les poumons.

C’est aussi un perturbateur endocrinien avéré.

De plus, il peut provoquer de athérosclérose (notamment de la carotide) ou d’autre maladies cardio-vasculaires ainsi que des maladies respiratoires. Il affaibli considérablement aussi le système immunitaire.

Ce composé est aussi hautement cancérigène, entraînant des cancers du poumon, de la peau, de la vessie et du rein.

Une intoxication à l’arsenic est immédiate et produit des vomissements, des douleurs œsophagiennes et abdominales aiguës ainsi des diarrhées sanguinolentes. Une intoxication massive entraîne toujours la mort dans les 12 heures.

BHA – E320

L’hydroxyanisole butyl ou de son petit nom BHA est un additif alimentaire C’est antioxydant et conservateur synthétique le plus utilisé dans les aliments, les emballages alimentaires et les cosmétiques. Il évite l’oxydation des huiles et autres graisses.

Il peut provoquer des réactions cutanées et autres irritations des muqueuses. Il a été démontré que le BHA affecte les hormones mais aussi les organes reproducteurs chez les rats.

Il est également cancérigène.

BHT – E321

L’Hydroxytoluène butyé est comme son cousin le BHA un antioxydant et un conservateur synthétique très puissant. Il est pratique dans l’industrie car il résiste à de fortes températures contrairement à la vitamine E (antioxydant naturel).

Il est très utilisé dans l’industrie agroalimentaire et cosmétique. Il serait capable d’être assimilé par l’organisme en cas d’ingestion et soupçonné d’être allergène et cancérigène.

Butylcarbamate d’iodopropynyle – IPBC

Il s’agit d’un conservateur iodé très utilisé en cosmétique pour ses propriétés fongicides et bactéricides. Cependant, il est très allergisant et très toxique surtout lorsque le produit est inhalé.

Il est possible d’en trouver dans les formules de crèmes solaires et autre crèmes et lotions pour le corps.

Ces mêmes propriétés sont aussi utilisé dans la lasure pour le traitement du bois.

Lors de son utilisation, il libère de l’iode en grandes quantités ce qui trouble souvent le bon fonctionnement thyroïdien, avec des conséquences sur la croissance et sur l’humeur. Il a aussi des effets néfastes sur la reproduction.

Collagène

Le collagène est naturellement présent dans le corps humain et c’est même la protéine la plus abondante dans le corps ainsi que chez les autres espèce animales pouvant représenter jusqu’à quart de toute la masse des protéines. Il en existe plusieurs sorte selon sa localisation dans l’organisme.

Le collagène présent dans la plupart des produits de beauté est synthétisé en laboratoire et est dérivé de peaux animales et de pieds de poulets hachés. Perso, je passe mon tour …

Colorants azoïques

Les colorants azoïques aussi appelé napthtols sont des colorants à base de goudron synthétique.

Ils sont utilisés en teinturerie, car ils permettent d’obtenir des teintures très solides de manière générale sur fibres des vêtements.

Composés organo-halogénés

Le procédé d’halogénation consiste à introduire un ou plusieurs atomes d’halogènes dans une réaction. En fonction de l’élément que l’on ajoute, on parle de fluoration, chloration, bromation ou d’iodation.

On connaît les halogènes surtout pour l’éclairage ou la photographie. Mais ils sont aussi utilisés dans les produits d’hygiène, alimentaires et pharmaceutiques. Ce processus est aussi utilisé pour fabriquer des polymères et matières plastiques ainsi que des solvants.

Pour le côté hygiène, l’exemple le plus populaire est l’ajout de chlore pour fabriquer de l’eau de Javel un nettoyant, bactéricide et blanchissant historique mais dangereux

Cet élément chlore est celui qui est le plus présent dans l’alimentation mais aussi l’iode. Le plus bel exemple est le sel qui est en plus enrichi en iode. Sa composition en trop grande quantité pourrait altérer les fonctions de la thyroïde qui fixe cet élément et synthétise des hormones iodées.

Avec l’ajout de brome, on obtient du dibrome qui sert pour la stérilisation des piscines. .En pharmacopée, on peut citer le bromure de potassium traditionnellement utilisé comme somnifère.

Avec l’ajout d’iode, on obtient notamment de la teinture d’iode ou de la bétadine utilisé comme désinfectant.

Tout ces composés ont un très fort potentiel allergène. De plus s’ils se fixent ou s’accumulent dans les tissus, ils peuvent s’y décomposer et les endommager.

Composés musqués

Ce sont substances odorantes artificielles, dérivée du Musc se fixent dans les tissus. Elle sont hautement cancérigènes.

DEHA

La déhydroépiandrostérone (DHA ou DHEA) est un androgène qui est réputé pour ses effets anti-vieillissement. Souvent appelée « hormone de jouvence » ou produit minceur miracle, elle est considérée comme un produit dopant.

La DHEA est synthétisée dans le corps naturellement par la glande surrénale, sous forme de sulfate de DHEA à partir de d’environ 6 années de vie chez les humains.

Cet androgène, également présent chez les femmes, influence entre autres choses la pilosité et le développement cérébral. Il agit en se fixant sur des récepteurs spécifiques ou en se transformant en dérivés androgéniques et oestrogéniques.

On le retrouve dans beaucoup de cosmétiques notamment la mousse à raser. On le retrouve aussi dans les emballages contaminés et donc dans la nourriture.

Ces effets sont très néfastes. Ce composé est un perturbateur endocrinien majeur.

En cas de sur-exposition, il peut notamment entraîner des malformation du fœtus. Il irrite aussi la peau et les yeux.

Cette hormone peut aussi stimuler la croissance de cancers hormonodépendants comme celui du sein, de l’utérus ou de la prostate.

Enfin, elle accroît le risque cardiovasculaire de manière importante.

EDTA et Etidronic acid

L’EDTA ou Éthylène Diamine Tétra Acétique ou acide éthylène diamine tétraacétique est très présent dans les produites cosmétiques.

Sa principale caractéristique est son fort pouvoir chélatant (ou complexant) par lequel il forme des complexes métalliques très stables.

En plus du fait qu’il est très toxique, il va jouer le rôle de catalyseur pour les autres toxiques présents dans l’alimentation mais aussi produits ménagers et cosmétiques ainsi que dans le traitement de l’eau pour éviter le calcaire (eh oui, on est jamais à l’abri de rien …).

Il est utilisé dans nombres de domaines comme la photographie mais aussi l’industrie du papier ou celle de l’hygiène et l’alimentaire. Dans ces dernières, il est utilisé comme antioxygène et agent de conservation.

En médecine, il est utilisé comme conservateur dans les collyres en association avec d’autres conservateurs. Il est aussi est aussi utilisé comme anticoagulant mais aussi dans les intoxications par des métaux lourds (oui là non plus, on est pas à une incohérence près).

Dans le domaine de l’agroalimentaire et de la cosmétique, il est utilisé souvent utilisé comme stabilisateur de produit et comme conservateur en préservant de la dégradation par les bactéries et en évitant la fermentation.

Ils ont également la propriété de se fixer dans l’organisme et ce pourquoi cela rend ce composé si dangereux.

Ethers de glycol

Sous ce nom se cache en réalité une grande famille de produits chimiques dont il existe plus de 80 dérivés mais tous toxiques. Ce sont des solvants amphiphiles c’est à dire qu’ils sont à la fois solubles dans l’eau, les huiles et autres graisses.

C‘est cette même propriété les rendent toxiques pour les organismes vivants, animaux notamment. Ils sont pourtant massivement utilisés l‘industrie depuis les années 60. Environ 30 000 tonnes sont employés chaque année en France.

Outre leur usage comme solvants, dégraissant, nettoyants par exemple, on en trouve dans de nombreux les produits courants, tels que peintures, encres, vernis, teintures, colles, adhésifs, détergents, décapants, traitements anticorrosion, nettoyants de vitres, mais aussi dans certains produits pharmaceutiques et cosmétiques comme les colorations pour cheveux ainsi que dans certains médicaments.

Leur toxicité varie selon les familles de produit et la façon dont ils sont métabolisés par le corps. Plus le poids moléculaire est faible mieux la molécule pénètre dans la peau et le corps, sans accumulation ni métabolisation constatée dans la peau elle-même.

La pénétration est accrue en revanche si ces éthers sont solubilisés dans de l’eau ou de l’éthanol ou en cas de forte chaleur où la pénétration est plus importante. De ce fait, ils passent dans le sang et se répandent dans le corps en se stockant dans les tissus et peuvent aussi contaminer le fœtus en passant la barrière placentaire. Il sont aussi à l’origine de risques cancérogènes et de troubles de la reproduction chez l’homme.

Ils sont aussi dangereux en inhalation car ils peuvent traverser la muqueuse pulmonaire avec un taux d’absorption de 50 à 80 %.

Ce sont souvent les professionnels qui sont les plus exposés à ces contaminations aiguës ou chroniques car utilisés dans de nombreux secteurs d’activité. Les estimations indiquent qu’environ un million de salariés y seraient directement exposés.

C’est en tous les cas un toxique avéré qui peut provoquer une intoxication suivie de nausées, vomissements, ébriété, puis somnolence et coma. Sans aller jusque là, il peut provoquer des troubles neurologiques, hématologiques, métaboliques et rénaux sévères aussi bien en cas d’intoxication aiguë ou chronique.

Filtres solaires / filtres UV

Ces filtres ultraviolets sont des composés chimiques ou minéraux qui filtrent les ondes électromagnétiques et bloquent ou absorbent les radiations ultraviolettes.

Ils sont le plus souvent utilisés en cosmétique dans les crèmes solaires pour protéger la peau mais également en photographie et en optique pour protéger les systèmes optiques ou les détecteurs.

Il existe beaucoup de filtres chimiques différents chacun protégeant dans une gamme donnée de longueurs d’onde. Pour une protection complète contre les ultraviolets, il faut en associer plusieurs.

Ces filtres sont absorbés par la peau. Ils peuvent causer des allergies et des irritations parfois graves. Le produit peut aussi devenir photosensibilisant c’est à dire produire une allergie en présence de soleil. Dommage pour un produit qui est censé nous en protéger ! Peuvent s’en suivre des brûlures importantes.

De plus, selon des études récentes, certains filtres chimiques seraient capables de se comporter comme des hormones femelles et donc affecter la reproduction chez l’homme comme chez la femme.

Il affecteraient aussi de manière très importante la qualité de nos environnements.

Pour éviter que les filtres ne pénètrent dans la peau et éviter les interactions entre les filtres, une parade a été trouvée avec l’encapsulation des filtres dans des micro capsules transparentes en verre. Ceci étant, cette méthode ne serait pas vraiment efficace pour éviter ce phénomène allergisant.

Les filtres minéraux sont des poudres inertes et opaques qui reflètent la lumière et agissent comme des miroirs. C’est le cas de l‘oxyde de zinc ou et du dioxyde de titane. Si le premier est sans danger ce n’est pas vraiment le cas du second. De plus, l’inconvénient est qu’ils laissent des traces blanches sur la peau, inesthétiques s’il y paraît. Ils seraient aussi plus difficile à étaler. C’est ainsi que pour éviter ce phénomène, l’industrie cosmétique a commencé à utiliser des nanoparticules dans ces crèmes afin de minimiser ces inconvénients … ce qui du point de vue santé est encore pire.

Formaldéhyde – E240

Le méthanal ou formaldéhyde est un composé organique de la famille des aldéhydes. À température ambiante, c’est un gaz inflammable. Mais ce gaz peut-être dissout dans l’eau pour donner le formol. Il existe sous différentes appellations.

Ce gaz est le résultat d’une combustion incomplète de substances contenant du carbone. C’est le cas par exemple dans la fumée des feux de forêt, dans les rejets des automobiles, et dans la fumée du tabac. Il est aussi produit dans l’atmosphère sous l’action du soleil et du dioxygène sur le méthane atmosphérique ainsi que sur d’autres hydrocarbures. De petites quantités sont même produites par des organismes vivants dont le corps humain.

Il est classé dans la catégorie des Composés Organiques Volatils (COV). En, cosmétique, il est très utilisé comme conservateur.

Normalement, tous les produits finis contenant du formaldéhyde doivent être étiquetés «contient du formaldéhyde» et ce si la concentration dépasse les 0,05 % du produit fini. Mais très peu d’industriels se sont mis au normes.

En tant que conservateur, le formaldéhyde est, normalement, interdit dans les aérosols, et sa concentration ne doit pas dépasser 0,2%, sauf pour les produits pour hygiène buccale à 0,1%. Cependant, dans les produits pour durcir les ongles, sa concentration est autorisée jusqu’à 5%.

Il est malheureusement présent dans beaucoup de produits cosmétiques et en particulier le vernis à ongles, à complètement bannir.

Il aussi présent en grande quantité notamment dans le liquide vaisselle.

Mais le formaldéhyde est employé dans de nombreux autres domaines : médecine vétérinaire comme désinfectant mais aussi comme conservateur d’échantillons biologiques ou de vaccins. Il est aussi utilisé dans certains traitements dermatologiques pour assécher la peau (pour traiter les verrues par exemple).

Il est aussi et surtout utilisé en dentisterie pour fabriquer la pâte comblant les canaux des dents dévitalisées. Faîtes donc bien attention à votre prochaine visite chez le dentiste.

Il est aussi employé en thanatopraxie pour embaumer les corps. Il entre aussi dans la fabrication de certains polymères et de colle pour tapisserie ou meubles mais également de nombreux autres produits chimiques comme les peintures, laine de verre ou explosifs.

Le formaldéhyde est employé dans nombre de matériaux synthétiques et en particuliers dans les panneaux de bois agglomérés des meubles. Ceux-ci relâchent ce toxique au cours du temps en quantités non négligeables. C’est un des polluants les plus répandus de l’air intérieur des habitations et lieux fermés de travail et c’est pourquoi c’est un des plus dangereux car nous y sommes beaucoup exposé. Il faut donc porter très attention lorsque vous achetez des meubles.

Malheureusement, il peut aussi être présent dans notre alimentation. Naturellement dans certains fruits et des légumes mais aussi comme additif alimentaire sous le code E240. Normalement, cela est interdit en UE.

D’ailleurs, s’il est interdit dans l’alimentation, plusieurs pays européens limitent ou interdisent son utilisation dans les autres domaines. Mais il y en a encore dans beaucoup de produits.

Le formaldéhyde peut causer des irritations des yeux, des muqueuses et de la peau. Les poumons aussi peuvent être touchés et déclencher notamment chez les enfants des crises d’asthme voir être brûlés de l’intérieur. Parfois, il peut même déclencher des maladies plus graves.

En plus d’être génotoxique (perturbation et destruction de l’ADN), il a aussi des effets alarmants sur la reproduction avec des phénomènes d’avortements spontanés, malformations congénitales, l’infertilité et l’endométriose. Il pourrait aussi avoir de graves conséquences sur la grossesse et le développement fœtal.

C’est par ailleurs une substance cancérigène.

Huiles minérales, paraffines et silicone

Les huiles minérales sont entièrement synthétiques et obtenues par distillation de la houille ou du pétrole essentiellement. Elles ont servi pendant longtemps à l’éclairage dans les lampes à huile mais aujourd’hui on les utilise beaucoup comme lubrifiants des moteurs, dans les transformateurs électriques mais également pour refroidir les ordinateurs.

Ces huiles minérales et dérivés du pétrole sont très usitées en cosmétique car elles sont faciles à intégrer dans les préparations et peu chères. Elles permettent d’obtenir des textures donnant l’aspect d’une vraie crème là où il y a essentiellement de l’eau et peu de produits actifs. Il est possible de les retrouver dans des crèmes protectrices, les soins capillaires et les produits de maquillage comme le rouges à lèvres.

Toutefois, comme elle ne laissent pas respirer la peau, elles empêchent le peu d’ingrédients actifs de la pénétrer. En formant cette barrière et en obstruant les pores, elles bloquent le mécanisme naturel d’élimination des toxines du corps et empêche sa bonne hydratation et oxygénation.

Un autre des effets pervers de ces huiles sur l’organisme, et non des moindres, c’est qu’elles peuvent favoriser l’apparition de cancers.

Ces huiles minérales dangereuses sont parfois remplacées par des huiles de silicone. Mais celles-ci sont très peu biodégradables, nocives pour l’environnement et pour nous aussi.

Le groupe de l’éthanolamine, MEA, DEA et TEA : Les monoéthanolamine , diéthanolamine et triéthanolamine

L’éthanolamine ou, est un composé chimique organique. C’est un liquide toxique, inflammable, corrosif, incolore et visqueux dont l’odeur ressemble à celle de l’ammoniac.

L’éthanolamine est communément appelée monoéthanolamine afin de la distinguer de la diéthanolamine et de la triéthanolamine . Elle est produite réagir l’oxyde d’éthylène avec l’ammoniaque aqueux. C’est cette même réaction qui produit également de la diéthanolamine DEA et de la triéthanolamine TEA.

La monoéthanolamine est utilisée pour la neutralisation certains gaz mais elle est souvent l’ingrédient principal pour la fabrication de détergents , émulsifiants , vernis , produits pharmaceutiques ou produits stoppant la corrosion.

En cosmétique, ces substances sont largement utilisées dans les produits de toilette, crèmes et autres shampoing et colorations. Elles sont aussi présentes notamment dans le liquide vaisselle.

Ces composés chimiques sont très facilement absorbés par la peau et s’accumulent dans les organes, tels que le cerveau, où il provoque des effets toxiques qui deviennent chroniques.

Ces trois composés sont très toxiques et cancérigènes mais sont autorisés dans les cosmétiques au moins pour une utilisation à courte échéance et à hauteur de maximum 5 % dans les produits destinés à être en contact prolongé avec la peau, ce qui est de toute façon 5 % de trop. Le DEA peut aussi réagir avec d’autres substances et former de la nitrosamine qui est cancérigène.

Leurs dérivés, d’autres acides gras comme la cocamide DEA  et la cocamide DIPA sont aussi autorisés mais ils sont à l’origine de cancers notamment du foie et des reins.

Nitrosamines

La famille des nitrosamines, et en particulier les dérivés N-nitrosés, sont une des familles de composés chimiques extrêmement dangereux.

90% d’entre elles sont cancérogènes sur de nombreux organes et ceci pour toutes les espèces animales testées. Ces substances sont aussi classées cancérogènes par le CIRC en 2A mais aussi par l’OMS. Il pourrait engendrer des cancers de l’estomac, de l’œsophage, du foie et de la vessie et j’en passe..

Ces composés sont facilement absorbés par la peau via un cosmétique mais l’intoxication peut être aussi digestive ou respiratoire.

Elle peut avoir lieu par absorption d’aliments contenant déjà des nitrosamines ou des nitrites qui sont employés en tant qu’additifs alimentaires notamment dans les charcuteries.

Ces composés sont aussi présent dans l’air et en particulier dans la fumée de tabac. Elles sont aussi présentes en milieu professionnel dans les garages et les industries du caoutchouc, dans certaines fonderies ou tanneries.

Parabènes – E214 à E219

Un parabène est un parahydroxybenzoate d’alkyle, c’est-à-dire un ester résultant de la condensation de l’acide parahydroxybenzoïque avec un alcool.

Il est possible de trouver des parabens à l’état naturel. D’abord dans le corps humain comme précurseur du coenzyme Q10 , puissant anti-âge s’il en est. Mais il est aussi présent dans certaines céréales telles que l’orge; les fruits tels que la mûre, la fraise, le cassis, la vanille mais aussi les légumes comme la carotte ou l’oignon. On les retrouve aussi dans aliments préparés à partir de plante (jus de raisin, autres jus, vinaigre de vin) ainsi que certains fromages. Il est également possible d’en trouver dans les produits fabriqués par les abeilles comme la propolis ou gelée royale.

Toutefois, dans les produits de ménages, cosmétiques ou les médicaments, ils sont d’origine synthétique.

Les parabènes sont employés dans de très nombreux cosmétiques, produits alimentaires et pas moins de 1096 médicaments comme conservateur en raison de leurs propriétés antibactériennes et antifongiques. Au départ, ils ont été utilisés pour remplacer d’autres conservateurs aussi dangereux tels que le formaldéhyde.

On les retrouve aujourd’hui dans plus de 80 % des produits d’hygiène et de toilette.

Il existe plusieurs sortes de parabens, différents par leur structure chimique, qui influe sur leur efficacité mais aussi sur leur effets indésirables. Ils sont souvent mélangés dans les produits afin d’augmenter leur efficacité. Les plus communs sont le méthylparaben, l’éthylparaben, le propylparaben, l’isobutylparaben et le butylparaben.

Les parabènes sont des perturbateurs endocriniens car ils ont la capacité d’être assimilés par l’organisme rapidement. Ils affectent le système hormonal en perturbant les récepteurs hormonaux, mettant à mal tout l’équilibre endocrinien.

De plus, ces molécules ont une capacité à activer les récepteurs des œstrogènes, induisant une action sur la fertilité et les tumeurs œstrogéno-dépendantes, comme le cancer du sein.

Les parabènes peuvent aussi provoquer des allergies (urticaires, démangeaisons et autres dermatites) mais également un vieillissement accéléré de la peau avec le soleil mis en lumière récemment par une étude nippone.

Cette famille de produits est déjà interdit dans les produits certifiés Cosmébio. En France, on nous fait croire à leur interdiction et beaucoup de sites traitant des substances dangereuses vous diront, à tort, qu’elles sont interdites en France … ce qui est faux !

Il ne s’agit que d’une proposition de Loi adoptée par l’Assemblée Nationale le 3 mai 2011. Voici l’historique sur le site du Sénat :

– Le texte à été proposé par le député Yvan LACHAUD et plusieurs de ses collègues et déposé à l’Assemblée Nationale le 13 juillet 2010

– Un rapport a suivi émanant toujours par du même député et fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 5 avril 2011

– Le texte a été adopté par l’Assemblée nationale le 3 mai 2011 comme proposition de Loi

– Le texte est a été transmis au Sénat pour première lecture 3 mai 2011.

Là s’arrête le circuit.

Cette proposition n’est donc absolument pas votée et dans les cartons depuis 4 ans. Pour quelle raison ?

Parce que les industriels du plastique ont fait leur petit lobyying pour bloquer cette future Loi parce que cela remettait en cause leur petit intérêt. Le gouvernement a suivi cette grogne sur cette proposition de Loi à laquelle il n’était pas favorable dès le départ. On se demande d’ailleurs bien pourquoi …

Voir ces articles piochés au hasard sur le sujet (non exhaustifs): (attention le lien 1 et 3 sont orientés).

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Vives-reactions-apres-l-interdiction-des-phtalates-et-des-parabenes-_EP_-2011-05-04-610712

http://www.ddmagazine.com/201105042199/Actualites-du-developpement-durable/Interdiction-des-phtalates-l-industrie-du-plastique-reagit.html

http://www.terrafemina.com/forme/bien-etre-beaute/articles/4138-parabenes-et-phtalates-la-colere-des-industriels-du-plastique.html

Toutefois, rassurons nous car l’Afssaps veille …. ( ou faisons comme si …) en faisant régulièrement une veille scientifique.

De nombreux produits sont aujourd’hui estampillés « SANS PARABENS » mais ne vous y trompons pas : le fait de supprimer ces ingrédients ne rend pas le produit plus « acceptable ». Ils sont souvent remplacés par un autre conservateur qui sera de toute façon au moins aussi dangereux.

Les PEG

Appelé aussi polyéthylène glycol ce sont des molécules polyéthers linéaires de masse molaire inférieure à 20 000 g·mol fabriqués à partir de monomères d’éthylène glycol (anti gel). On les appelle également macrogol dans le domaine médical. On a l’habitude d’indiquer le poids moléculaire après le nom, par exemple PEG 8, et c’est sous cette forme qu’on les retrouve sur les étiquettes de produits.

Lorsque leur masse molaire est supérieure à 20 000 g·mol, on les appelle plus communément poly(oxyde d’éthylène) ou poly(oxyéthylène).

À température ambiante, le PEG est un liquide visqueux incolore lorsqu’il a une masse moléculaire inférieure à 600 g·mol et un solide huileux ou cireux lorsque sa masse moléculaire est supérieur à 800 g·mol. Ces composés sont aussi sensibles à la température, la viscosité du PEG diminuant à l’augmentation de la température.

Le procédé de fabrication des PEG utilise notamment l’oxyde d’éthylène, un gaz très réactif, très toxique, cancérigène et mutagène. C’est cette réaction qui fait que le PEG n’est pas bio dégradable. Sa fabrication est donc très dangereuse et extrêmement polluante, contaminant durablement l’environnement.

Cette famille de composés chimiques de synthèse sont facilement solubles dans l’eau (hydrosolubles) et les huiles et graisses ( liposolubles). Cela fait qu’ils sont utilisés dans un grand nombre d’industries : cosmétique, industriel, médical.

En cosmétique, ils sont utilisés dans une très large gamme de produits souvent comme épaississant ou gélifiant pour la confection de savons ou d’émulsions : crèmes diverses, shampoings mais également gel hydroalcoolique ou lubrifiant intime.

Dans les produits de ménage, ils sont utilisés comme agents nettoyants, tensioactif ou détergents.

Dans l’industrie, il est souvent utilisé comme solvant dans les encres pour imprimantes, pour fabriquer des billes de paint-ball, ou bien comme additifs alimentaires. C’est aussi une forme cosmétique de l’huile minérale qui est utilisée dans les freins et les fluides hydrauliques ainsi que les antigels.

On le trouve également dans les produits pharmaceutiques sous le nom de macrogol. Il est souvent employé comme laxatif. Il équilibre les échanges d’eau et permet les lavages intestinaux. D’autres recherches médicales indiqueraient l’efficacité de PEG au haut poids moléculaire comme agent efficace de prévention du cancer colorectal ou la réparation de membranes nerveuses de la moelle épinière.

Les PEG contiennent de nombreuses impuretés toxiques comme l’oxyde d’éthylène, le 1,4-dioxane, des composés aromatiques polycycliques et autres métaux lourds.

Ils sont évidemment déconseillés sur les peaux abîmées ou lésées car c’est un puissant irritant de la peau. Mais ces impuretés sont reconnues cancérigènes, responsables dans de nombreux cancers notamment celui du sein.

Pour couronner ces effets, il peut engendrer des déformations du foie et des lésions rénales. Il peut contaminer et affaiblir le système immunitaire. En bouchant les pores de la peau, il favoriserait l’acné.

De plus, certaines études mettent en évidence le lien entre l’infertilité masculine et féminine et l’exposition professionnelle aux éthers de glycol ainsi que des risques de malformations congénitales.

Substances obtenues à partir de PEG et de PPG

Elles ont la consistance d’un liquide ou d’une cire. Obtenues à partir de gaz de combat, extrêmement réactifs et particulièrement toxiques.

Les composés organofluorés ou perfluéorés (PFC)

Il s’agit là d’une très grande famille avec beaucoup de sous catégories – comme souvent en chimie.

Un composé organofluoré ou perfuloré (PFC) est un composé organique qui comporte des liaisons chimiques entre le carbone et le fluor qui sont très solides.

Il existe une grande diversité de composés organofluorés et entre autres

Les fluorocarbures ou le seul halogène présent est le fluor.

Les composés perfluorés ou monofluorés synthétisés biologiquement.

Les fluorocarbures (FC) sont une sous-famille divisible en deux groupes

1. Perfluorocarbures ou PFC tous les atomes d’hydrogène ont été substitués par des atomes de fluor

2. Les composés où seule une partie des atomes d’hydrogène ont été substitués par des atomes de fluor : on parle alors d’hydrofluorocarbures ou HFC.

1. Perfluorocarbure

Les perfluorocarbures (PFC) sont des gaz fluorés . D’origine synthétique, ils ont la particularité de dissoudre de grandes quantités de gaz dont le dioxygène (O2), le dioxyde de carbone (CO2), le diazote (N2).

Ils sont dangereux pour la couche d’ozone et sont des gaz à effet de serre (GES). Bien qu’émis en faible quantité dans l’air, ils participent au dérèglement climatique, en raison de leur potentiel élevé en matière de réchauffement planétaire. Une diminution progressive des émissions de PFC a été observée de 1990 à 2004 (-53 % au Canada et -47 % en France).

Les principaux PFC sont le tétrafluorométhane, xafluoroéthane, octafluoropropane, décafluorobutane, perfluorodécaline, perfluorooctylbromure.

Ils ont de nombreuses applications mais essentiellement pour les climatiseurs et la réfrigération. Ils peuvent aussi être utilisés en tant qu’ agent antiadhésif (ustensiles de cuisine en téflon notamment) et imperméabilisant sur les textiles et tapis.

Utilisé en médecine, notamment en ophtalmologie comme remplaçant temporaire de l’humeur vitreuse dans les chirurgies du détachement de la rétine mais aussi comme substitut d’hémoglobine. C’est d’ailleurs pourquoi il est souvent utilisé comme produit dopant car permet de transporter l’oxygène sans modifier l’hématocrite mais non sans risques. A l’exemple du cycliste Suisse Mauro Gianetti qui est 1998 est resté trois jours dans le coma à la suite à son utilisation.

Il peut aussi être utilisé comme fluide respiratoire au sens des études menées depuis les années 60 pour faire respirer des mammifère non plus de l’air gazeux mais du liquide. Cela aurait des application intéressantes notamment plongée en eau profonde comme application possible pour secourir les sous-mariniers par exemple mais aussi comme traitement possible des effets des gaz de combat. Cela n’est en revanche pas sans risque sur les organismes.

L’impact sur l’environnement est dramatique détruisant la couche d’ozone protégeant la Terre des radiations et produisant ainsi un effet de serre qui participe au réchauffement de la planète. Il produit aussi une contamination à large échelle des océans ainsi que de la population marine.

Mais les conséquences des PFC sont aussi visibles chez l’homme où il a été détecté dans le sang humain mais aussi de nombreux animaux dans le monde entier.

C’est d’abord un perturbateur endocrinien majeur. Mais il a aussi un effet sur le développement de pathologies neurologiques tel le déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH) en forte aussi dans les pays développés, particulièrement aux Etats Unis.

Mais plus que cela, les PFC s’accumulent dans le foie qui est l’organe principal de détoxification et qui régule plus de 800 fonctions dans le corps. Les cellules et le sang sont moins renouvelés et le corps s’intoxique tout seul. Les PFC passe via le cordon ombilical vers le fœtus.

De plus, une étude danoise publiée en 2009 les rend responsables de la baisse du nombre de spermatozoïdes chez l’homme.

Parmi ceux des plus dangereux, il existe notamment l’acide perfluorooctanoïque (APFO ou PFOA en anglais), aussi connu sous les noms de C8 et de perfluorooctanoate. C’est un tensioactif fluoré d’origine synthétique : il n’existe donc pas à l’état naturel. Fabriqué par l’homme, sa formule est très stable et il est quasi non dégradable et persiste indéfiniment dans l’environnement. On le trouve quasiment partout sur la planète.

C’est une des substances dangereuses prioritaires et classé en Europe par règlement Reach comme « substance extrêmement préoccupante » .

Synthétisé dans les années 1940, ce composé à de nombreuses applications industrielles. Il sert notamment à fabriquer de la mousse anti-incendie ou les revêtements anti adhésifs des ustensiles cuisine. Il est aussi possible de retrouver dans les déchets industriels ainsi que beaucoup de produits du quotidien : les moquettes et nettoyants pour moquettes, les revêtements textiles et de sols. On en trouve aussi dans les textiles, papier et cuir mais aussi dans certains emballages alimentaire tel les sac à pop corn micro-ondables. Il est aussi utilisé dans de nombreux produits cosmétiques dont le fard à paupières.

L’exposition peut se faire de multiples manière même en prenant toutes les précautions. La source source principale d’exposition serait l’alimentation notamment le poisson notamment et l’eau. Mais également la respiration d’air pollué et la poussière.

C’est un produit irritant (expositions répétées), toxique et cancérigène avéré chez l’animal mais aussi chez l’homme dont l’organisme n’élimine que très lentement cette substance.

Cette molécule a été détectée dans le lait maternel et dans le sang du cordon ombilical. Le fœtus et les jeunes enfants allaités y sont exposés au plus tôt. Cette absorption par les nourrisson se fait de manière plus importante que pour les adultes. Ils y sont bien plus sensibles et les conséquences pourraient être plus dramatiques.

Les effets de ce toxiques sont dévastateurs. Un étude de 2009 met met en évidence une relation avec l’infertilité. Mais il augmenterai aussi le risques de maladie congénitales et le système immunitaire. Le risque cardio-vasculaire serait augmenté ainsi que le risque d’affection du foie. Mais surtout, cette molécule est cancérigène.

2. Les hydrofluorocarbures ou HFC sont des gaz fluorés composés d’atomes de carbone, de fluor et d’hydrogène sont notamment utilisés dans les systèmes de réfrigération, des aérosols et la fabrication de mousses isolantes.

Souvent présentés comme une alternative car n’attaquant pas directement la couche d’ozone. Toute fois, leur contribution au réchauffement climatique est importante car ils sont jusqu’à encore 23 000 fois plus puissants que le CO2 .

Leur consommation et ses émissions dans l’air sont en forte et constante augmentation depuis la fin des années et continue dramatiquement de s’amplifier.

Petrolatum

Le pétrolatum est une gélée de pétrole et une huile minérale. Produit à base de pétrole, il est normalement utilisé dans l’Union européenne et au Canada pour la cosmétologie seulement « si l’historique complet du raffinage est connu et qu’il peut être établi que la substance à partir de laquelle il est produit n’est pas cancérigène ».

Cette gelée est est utilisé comme émollient et hydratant mais aussi comme conditionneur capillaire et agent anti-statique.

Un des exemple célèbre est la vaseline appelé aussi pétrolatum blanc. Elle utilisé comme lubrifiant en règle générale mais aussi en tant qu’additif alimentaire sous le numéro E905b.

Un produit à base de pétrolatum peut contenir des hydrocarbures poly-aromatiques ou HAP. L’exposition à ce toxique provoque irritations cutanées et allergies mais surtout est hautement cancérigène.

Le phénoxyéthanol

Aussi appelé phénoxytol, le 2-phénoxyéthanol fait partir de la famille des éther de glycol aromatique. un liquide huileux incolore de faible odeur aromatique.

Il est présent naturellement dans la chicorée et thé vert. Toutefois, utilisé dans les produits courant, il est quasi toujours d’origine synthétique.

Il est d’abord utilisé dans les produits dermatologiques tels que les crèmes comme conservateur ou solvant.

Dans les produits ménagers, il est usité comme agent de nettoyage ou désinfectant mais aussi comme répulsif d’insectes.

Il est aussi employé comme conservateur dans les produits cosmétiques et comme fixateur de parfum ce qui décuple son potentiel allergisant. Souvent aussi utilisé dans les tampons périodiques ce qui est bien plus inquiétant au vu de la capacité de la peau à absorber cette substance.

NB : Concernant les tampons périodiques, je vous conseille, la lecture de cet article alarmant du Docteur Michel Dogna disponible à cette adresse http://www.micheldogna.fr/tampax-arme-chimique-mortelle-article-5-31-140.html. A lire d’extrême urgence !

Il est aussi employé dans le produits pharmaceutiques comme conservateur essentiellement notamment dans les vaccins. Il est aussi présent en aquaculture pour anesthésier certains poissons.

Dans l’industrie, il sert aussi de solvant dans les peintures, vernis, laques, encres d’imprimerie, mais aussi colorants. Il sert aussi comme liquide de refroidissement, agent anti-corrosion ou lubrifiant mécanique. Il est aussi utilisé dans l’industrie du textile notamment pour fabriquer des colles au latex.

Au niveau toxicologique, le phénoxyéthanol est un allergène très puissant. Il peut provoquer des allergies cutanées violentes et des sensibilisations de la peau plus graves comme des eczémas ou urticaires. Il peut aussi engendrer des troubles neurologiques.

Il n’est pas à disposition d’études sur son potentiel cancérigène ou sur ses les effets sur la reproduction . Mais en France, il est déconseillé depuis 2012 dans les lingettes pour bébés car il est suspecté d’être toxique au niveau du développement et de la reproduction. De plus, dans les autres produit, sa concentration maximale doit normalement être de 1 % s’il est utilisé en tant que conservateur.

De plus, comme il sert de solvant pour les autres conservateurs comme le parabènes. Il décuple de fait les effets dévastateurs des autres toxiques.

Les phtalates

Les phtalates sont un groupe de produits chimiques dérivés de l’acide phtalique et dont le principal synthétiseur est le naphtalène .

A l’état normal, ce sont des liquides visqueux, transparents, incolores, avec peu ou sans odeur et très peu volatils. Les phtalates sont plus ou moins biodégradables car ils peuvent persister longtemps notamment dans milieux aquatiques où ils se mélangent aux sédiments ou au plancton et intoxiquer les milieux marins.

Utilisés depuis les années 50, les phtalates souvent employés comme plastifiants des matières plastiques ou pour rendre ces dernières plus souples ou flexibles ou pour améliorer leur résistance aux chocs ou au froid. Ils sont très employés dans l’industrie en raison de leur grandes performances et leur prix de fabrication bas.

On retrouve ces composés partout où il y a du plastique : matériaux de construction, ameublement, décoration, emballages, revêtements de sol, rideaux de douche, tuyaux et câbles, peintures, vernis, dans tous les produits en PVC (dont les fenêtres) mais également couches, chaussures, textiles, jouets, encres d’imprimerie, jouets sexuels, détergents, produits ménagers et la liste est très longue.

On les retrouve même dans certains médicaments mais aussi dispositifs médicaux tels les plombages mais également les poches de perfusion.

C’est d’ailleurs au sein des zones urbaines qu’ils sont très répandus. Les phtalates sont bioaccumulables.

Mais ces produits chimiques, dangereux s’ils en est, sévissent aussi dans le domaine des produits de ménage et cosmétiques. On les trouve surtout dans les vernis à ongles autres laques pour cheveux ainsi que les parfums. Utilisés souvent comme agents fixateurs afin d’augmenter le pouvoir de pénétration d’un produit sur la peau. Par sa capacités plastifiante, il empêche le vernis de craquer.

Les étiquettes affichent souvent le terme très vague « parfum » ou « fragrance » mais vous ne les trouverez jamais identifiés comme tels dans les produits et il sera difficile de savoir ce que recouvre réellement cette appellation.

Même si leur emploi dans les jouets et emballages alimentaires est très réduite en Europe, ce n’est pas le cas partout dans le monde. Et c’est ainsi que via les exportations, nous pouvons retrouver partout dans monde y compris en Europe avec des produits truffés de phtalates.

Ils sont donc partout et il est très difficile de leur échapper.

Le mode de contamination par inhalation est peu fréquent car les phtalates sont peu volatils. Il ne peut être avancé que lors de l’utilisation de cosmétiques en aérosols tel les déodorants ou les parfums.

En revanche, l’exposition par ingestion est la plus courante car les matériaux plastiques sont au contact des aliments et ces molécules se logent dans les aliments riches en graisses vu leurs affinités particulières pour les graisses ou les alcools lourds. De plus, les enfants courent un risque plus élevé du fait de leur tendance à porter à la bouche les jouets en plastique. Du même coup, les phtalates peuvent migrer par la salive dans le reste du corps. Moralité : toujours acheter des jouets équitables de préférence en bois pour les enfants !

Une contamination aussi par contact cutanée via les cosmétiques est excessivement fréquente. Les phtalates vont se loger dans les graisses du corps humains et intoxiquer durablement.

Le dernier mode de contamination est par voie intraveineuse au cours d’hospitalisations. Les quantités sont faibles mais constante est surtout directe via le flux sanguin. Cela est d’autant plus dangereux lorsqu’il s’agit de nourrissons ou femmes enceintes. D’autant que les phtalates pourraient être transmis via le lait maternel.

Le pire la dedans est aussi et surtout l’effet cocktail de toutes ces sources de contaminations combinées. Des quantités importantes de ces petites bombes auxquelles les humains et les animaux se trouvent exposés en permanences

Les phtalates sont très toxiques et leur toxicité dépendent de plusieurs facteurs. Ce sont des perturbateurs endocriniens avec des effets  dévastateurs en particulier sur la fertilité. Elle est plus prononcée chez les hommes avec une baisse du nombre et de la motricité des spermatozoïdes ainsi que des atrophie testiculaire surtout que les effets proportionnellement dévastateurs que l’exposition est précoce voir in utéro. De là, peuvent se produire des malformations des organes, pubertés précoces et obésité surviennent.

Ils sont des effets sur le foie et les reins et sont aussi cancérigènes (cancers du sein et des testicules notamment)..

Les effets toxiques des phtalates dépendent de leur type, de leur concentration et du sujet qui y est exposé (poids et taille). Mais ils sont très dangereux.

Quaternium

Le quaternium ou ammoniums quaternaires sont des cations polyatomiques. Contrairement aux ions ammonium et aux cations ammonium primaires, secondaires ou tertiaires, les ammoniums quaternaires sont chargés de façon permanente, indépendamment du pH de leur solution.

Ils sont fréquemment appelés sels d’ammonium quaternaires.

Ces sels d’ammonium sont souvent usités comme désinfectants, tensioactifs, adoucissants. Ils ont aussi des propriétés anti-statiques et c’est pour cela qu’ils sont beaucoup utilisés dans les shampoings. On en retrouve aussi beaucoup dans les gels spermicides.

L’ammonium quaternaire fait partie des ingrédients désinfectants que l’on retrouve le plus dans l’espace public et privé que de soit dans les lieux publics mais aussi les hôpitaux, les piscines et même parfois l’eau en bouteille dans certains pays.

Il est aussi utilisé en médecine dans le traitement des petites infections de l’œil, de la bouche, de la gorge mais aussi comme antiseptique des petites plaies de la peau.

Il est aussi employé comme assouplissant des textiles et du papier mais aussi comme dispersant dans les colorants.

Il est aussi souvent utilisé comme anti-microbien et anti corrosif. On le trouve dans beaucoup de produits de ménage et cosmétique car ils sont facilement solubles dans l’eau et la plupart des solvants.

Ces composés peuvent être extrêmement irritant pour la peau et les cheveux.

Le plus connu est le Quaternium-15 qui est aussi un libérateur de Formaldéhyde.

Des solutions concentré d’ammonium quaternaires peuvent causer des irritations graves mais aussi des brûlures de la peau et des muqueuses. Ils peuvent aussi causer des allergies mais aussi une toxicité systémique car ils ont des propriétés semblables au curare.

En plus des brûlures corrosives qu’ils peuvent entraîner, il provoque aussi des nausées, vomissements, douleurs abdominales, anxiété, hypotension. Ils peuvent provoquer comme le curare des cyanoses et apnées dûes à une paralysie des poumons voir des convulsions et comas. Sous forme concentrée, ce poison est mortel.

Les SLS

On appelle communément SLS deux molécules :

– Sodium Laureth Sulfate

– Sodium Lauryl Sulfate

Ces deux molécules sont très couramment employées dans de très nombreux produits d‘hygiène et d’entretien. C’est bien simple, ils sont partout et surtout parce que ce sont des tensioactifs, détergents ioniques très forts. En clair, ce sont les principaux agents moussants produisant une mousse très abondante et au toucher doux et onctueux.

La mousse est produite par ces molécules qui sont amphiphiles c’est à dire qui ont une affinité à la fois avec l’eau et avec l’huile. Elles vont aider à disperser les corps gras dans l’eau et vont jouer un rôle « décapant » sur la peau.

Mais ces deux molécules ont en fait un effet asséchant et irritant qui enlève la barrière de sébum naturelle protectrice de la peau et des cheveux. Ils sont alors fragilisés. Notre corps est alors exposés de plein fouet aux autres toxiques.

Le pire, c’est qu’il est très dangereux sur les muqueuses qu’il irrite et infecte, surtout sur les enfants en bas âge. Et pourtant, les SLS restent l’ingrédient principal des shampooings, les bains moussants et autres produits moussants pour les bébés et jeunes enfants.

Ces deux molécules sont donc très vivement déconseillées chez les enfants.

En effet, en plus de ces effets sur les muqueuses, ces molécules peuvent affecter le développement des yeux des enfants avec des dommages irréversibles.

Le Sodium Lauryl Sulfate – LSS ou SDS – E487

En plus de sa qualité de créer de la mousse, il permet aussi d’épaissir les textures des formules. Il est très couramment utilisé car il est peu coûteux à produire. Il est aussi utilisé comme additif alimentaire sous le numéro E487.

Il est également utilisé ingrédient non-médicinal dans médicament : Cymbalta , soulageant la dépression et la douleur associé au diabète.

C’est un produit tellement puissant qu’il sert à nettoyer les moteurs des voitures. Et nous le trouvons pourtant dans des produits d’hygiène quotidienne !

Les principaux organes sensibles à ces effets sont la peau, les yeux, le cerveau, le cœur et le foie. En effet, il peut causer des irritations et d’affections de la peau et des yeux. Par contact, il est rapidement absorbé ce qui le rend d’autant plus dangereux à long terme.

Bien qu’il soit officiellement non répertorié comme cancérogène, il peut le devenir indirectement. Notamment, il peut être dangereux car il ne serait pas métabolisé par le foie et stagnerait donc dans l’organisme sans pouvoir être éliminé. Il serait aussi responsable d’ulcères aphteux sévères.

C’est à partir de cette molécule que l’on peut obtenir du laureth sulfate de sodium par éthoxylation.

Le Sodium Laureth Sulfate – SLES

Comme sa consœur, le sodium laureth sulfate est une petite molécule amphiphile. Elle dénature les protéines, sans rompre les ponts disulfures. Comme sa consœur, elle est peu onéreuse à produire et un agent moussant très efficace et c’est pourquoi on la retrouve partout.

Cette molécule serait peut-être moins agressive que sa consœur car elle dénaturerait moins les protéines. Mais, le sodium laureth sulfate n’en reste pas moins un composé puissant, lui aussi longtemps utilisé dans les produits de nettoyage industriel et par les mécaniciens pour nettoyer les moteurs de voiture.

Il augmente aussi formation des pellicules en décapant le cuir chevelu et provoque des irritations ou démangeaisons. Au plus grave, il peut même entraîner une chute de cheveux – messieurs, pensez-y !

Comme sa consœur, même effets et peut avoir des effets agressifs notamment pour les muqueuses. Il est aussi responsable d’irritations cutanées et allergiques.

Il agit également comme un perturbateur hormonal et endocrinien avec des conséquences dramatiques : perturbation du cycle hormonal, baisse de la fertilité masculine et cancers, dont celui du sein.

Sels d’aluminium ou chlorure d’aluminium

C’est peut-être le plus connu des toxiques car l’emploi de ces sels dans les déodorants défraie la chronique depuis quelques années.

Le chlorure d’aluminium (AlCl3) aussi appelé trichlorure d’aluminium ou encore chlorure d’aluminium(III), est un sel d’aluminium et de chlore.

Il est très déliquescent c’est à dire qu’il se mélange facilement avec l’eau et absorbe rapidement l’humidité. Il devient ainsi hautement acide et attaque rapidement beaucoup de matériaux notamment l’acier inoxydable et le caoutchouc.

Ce contact peut même provoquer des explosions de même que s’il est en contact des produits au ph très basiques. C’est pourquoi il est très compliqué à manipuler.

Lorsque celui-ci est sous forme de solution aqueuse, du coup très acide, le sel d’aluminium est totalement ionisé et conduit le courant électrique.

Ce composé possède de très nombreuses applications dans l’industrie chimique notamment dans la fabrication des détergents. Il est également utilisé pour des réactions de polymérisation ou d’isomérisation de composés organiques.

Sa principale utilisation concerne la fabrication d’anthraquinone servant pour l’industrie de la teinture. L’anthraquinone est un HAP – hydrocarbures aromatiques polycycliques. C’est une substance active souvent utilisée comme produit phytosanitaire ou pesticide, répulsif pour les oiseaux.

Cette molécule est peu coûteuse à produire mais très difficile à recycler et c’est pourquoi les produits en contenant doivent être détruits après usage. D’où d’importantes émission de vapeurs corrosives.

En cosmétique, leur principale utilisation est dans les déodorants où ils ont une action anti sudorale très puissante. Ils diminuent le diamètre des pores de la peau et sont absorbés par les cellules des canaux sudoripares qui se gonflent par effet osmotique et se bouchant. Le processus naturel de la transpiration s’arrête alors.

Cela est très embêtant car la transpiration est nécessaire à notre organisme afin d’éliminer les toxines et toxiques. Voir à ce sujet un article très intéressant : Transpirez – Respirez sur le site de Raffa .

Le revers c’est que ces sels, qui passent donc la barrière de la peau, sont stockés dans l’organisme et favorisent l’apparition de cancers notamment du sein puisque ces déodorants sont souvent utilisés sous les aisselles. Ils ont une capacité encore plus grande à migrer dans le corps lorsque la peau est irritée ou avec les micro coupures dues au rasage par exemple.

Les sels d’aluminium peuvent provoquer des réactions inflammatoires car, en bloquant le processus de la transpiration, il endommage les glandes et les canaux sudoripares. Ces sels s’accumulent aussi dans le corps et particulièrement dans le cerveau. Les dernières études médiales lui attribuent un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

Les puristes y préfère la pierre l’alun, censé être plus naturelle … ce qui est faux ! La pierre d’Alun reste de l’aluminium même s’il est naturel.

Lire à ce sujet mon article Focus sur la Pierre d’Alun.

Triclosan

Le triclosan aussi appelé 5-chloro-2-(2,4-dichlorophénoxy)phénol est produit de synthèse biocide c’est à dire antifongique et antibactérien à large spectre. Il aussi utilisé comme pesticide, antiviral, anti-tartre et agent de conservation. Il est très peu bio dégradable. C’est un produit chloré hautement réactif.

Déjà largement utilisé depuis les années 1970 pour le lavage chirurgical des mains, il l’est très massivement depuis la décennie 1990 dans des centaines de produits courants dont les produits d’hygiène.

Le tricolsan est utilisé notamment dans savons, dentifrices mais aussi déodorants, gels hydralcooliques mais aussi produits contre l’acné, de premiers soins, crème à raser et autres lotions démaquillantes. On le trouve aussi dans quasiment tous les produits estampillés antibactériens ou anti-microbiens.

Il est aussi possible de le trouver dans dans de nombreux produits de consommation courante vendus pré-imprégnés de triclosan : ustensiles de cuisine, jouets, literie, sacs poubelle, chaussettes anti-odeurs ou éponges traitées pour résister à certains germes.

Le triclosan est dispersé maintenant partout dans la nature via les eaux usées et contamine toute la chaîne alimentaire. On le retrouve dans les cours d’eau et il est éminemment toxique pour les espèces aquatiques notamment les poissons mais aussi les dauphins et amphibiens. De plus il est bioaccumulatif. C’est ainsi que le milieu marin fait les frais de la stupidité et l’avidité humaine.

Chez l’Homme, on retrouve du triclosan dans le sang, l’urine et même le lait maternel.

Il a aussi été trouvé dans les boues d’épuration utilisées comme fertilisant agricole. D’où une pollution accrue des sols. Il se dégrade notamment en méthyl-triclosan et autres composés toxiques, cancérigènes, bioaccumulables et persistants.

Le triclosan est un perturbateur endocrinien et empêche notamment le bon fonctionnement de la thyroïde. En effet, il mime ces hormones et prendrait leur place sur les récepteurs hormonaux, les hormones thyroïdiennes ne pouvant plus s’y fixer.

Il bloque aussi la fabrication d’œstrogènes, ce qui peut s’avérer particulièrement dangereux pour la femme enceinte, le développement cérébral et l’oxygénation du fœtus.

Le triclosan affecte aussi le système immunitaire et peut entraîner des allergies et notamment des rhinites allergiques. Il empêche le bon fonctionnement du foie et est souvent souillé par la dioxine, qui s’accumulant dans le corps deviennent très dangereuse même en petites quantités .

Mais le triclosan peut être aussi cancérigène. En effet, l’eau du robinet est souvent traitée au chlore. En réaction avec le triclosan, cela peut produire chloroforme, classé cancérigène probable.

Le triclosan cause aussi le développement de bactéries plus résistantes comme les salmonelles par exemple. C’est ainsi que peuvent se déclarer les maladies nosocomiales. Il crée de fait une résistance humaine aux antibiotiques.

Pour couronner la tableau, le triclosan altérerait aussi la fonction musculaire en générale et plus précisément celle du muscle cardiaque.

Voici une dernière liste non exahaustive des autres produits dangereux :

– Séparateurs de formaldéhydes

– Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)

– Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF)

– Biphénylés Polychlorés (PCB)

– Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)

– Pentachlorophénol (PCP)

– Paraffines chlorées à chaîne courte (SCCP)

– Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)

– Mercure et composés organiques mercuriels

– Cadmium

– Plomb et composés organiques du plomb

– Composés organoétains

– Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances

assimilées

– Musk xylène

– Retardateurs de flamme au brome

– Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques

– Les autres phtalates

– Les autres éthoxylates d’alkylphénol

– Le bisphénol A

– Le PVC

Moralité : entre la peste et le choléra, je ne choisis pas. Je prends la tangente et j’essaye d’épargner un peu mon corps.

Mélanie – My Original Nature

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