Santé

Santé – Journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal du 15 octobre

Ce mardi 15 octobre est la journée internationale du deuil périnatal.

Je dédie cet article à mon fils que nous aimons à l’infini, bien plus que les mots ne sauraient dire.

Qu’est-ce que deuil périnatal ?

Il y a deux ans maintenant, j’avais témoigné à propos de ce sujet particulièrement méconnu et tabou dont nous avons été victimes avec mon conjoint il y a maintenant 27 mois comme 7000 familles en France tous les ans : article 2022 et article 2023.

Le deuil périnatal correspond à la mort d’un enfant soit au cours de la grossesse après le premier trimestre, au moment de la naissance ou dans ses premiers jours ou mois de vie.

Chaque année, les associations proposent des évènements à travers le monde pour rendre hommage à tous nos petits anges et sensibiliser le public ainsi que le personnel médical pour briser enfin le tabou.

Car il s’agit bien d’un tabou, d’un silence horrible des gens en général, du personnel médical et des pouvoirs publics.

Le deuil périnatal est différent d’une fausse couche ou d’une IVG

Il ne faut pas confondre le deuil périnatal avec les fausses couches précoces du premier trimestre ou les interruptions volontaires de grossesses (IVG).

D’ailleurs, cela me met colère lorsque des personnes assimilent les deux.

Les fausses couches du 1er trimestre sont douloureuses émotionnellement et parfois physiquement. J’en ai vécu et ce n’est pas une partie de plaisir du tout. Surtout quand cela ne se fait pas naturellement et que vous êtes obligée de passer au bloc pour une aspiration.

La différence fondamentale avec le deuil périnatal est l’accouchement.

À partir de la fin du 3e mois de grossesse (vers 16 à 17 SA), le bébé est formé en totalité. Il est tout petit mais tous ses organes sont là et la poche des eaux aussi. Dès lors, quand il y a un souci, c’est l’accouchement qui se déclenche ou est déclenché.

Quant aux IVG, là c’est encore pire car l’IVG relève d’un choix comme le dit bien son nom, c’est volontaire. Dans un deuil périnatal, vous n’avez aucun choix.

Il peut arriver que vous deviez recourir à une IMG – interruption médicale de grossesse – quand la survie du bébé est impossible en cas de graves malformations ou de maladies génétiques. Prendre cette décision pour les parents est plus qu’un crève-cœur mais les parents épargnent ainsi leur enfant d’une vie de souffrance si celui-ci venait à survivre à l’accouchement. Ils préfèrent souffrir toute leur vie que d’infliger une vie atroce remplies de souffrances physiques à leur enfant voire une mort précoce. C’est un sacrifice, un geste d’amour.

Avant de perdre mon bébé, je n’avais pas vraiment d’avis sur l’IVG. Aujourd’hui, je suis totalement contre. La citation « mon corps mon choix » est une foutaise !

A part circonstances ultra exceptionnelles, rien ne justifie une IVG. Ce n’est plus que votre corps dès lors qu’une petite vie s’est nichée à l’intérieur. Vous partagez votre corps avec un ou une autre. Dès lors, dire que votre corps vous appartient en totalité et ne privilégier que votre intérêt est le comble de l’égoïsme ! Je ne parle même pas de la voix écrasée des pères qui n’ont aucune voie au chapitre et encore si les femmes leur en parlent.

Quelles que soient les raisons qui ont amené à une IVG, ces raisons ne sont jamais dans l’intérêt d’un bébé ; elles ne sont bonnes que pour la femme sans prendre considération de la vie qu’elle va détruire.

Que la personne puisse regretter d’avoir fait ce choix et considère cette petite vie comme son enfant, un peu tard mais bon. Par contre, venir demander une écoute et un soutien sur des groupes de deuil périnatal est indécent. Depuis que je fréquente ces groupes de soutien, nous avons eu plusieurs cas et à chaque fois, les participants et participantes ont dit à cette personne qu’elle n’avait rien à faire dans ce type de groupe.

27 mois de silence et de chagrin

Préalable que je rappelle, on ne guérit jamais de la perte d’un enfant, jamais. C’est une cicatrice à vif dans votre cœur pour le reste de votre vie.

Depuis la perte de notre bébé, nous vivons dans le silence. Hormis nous, plus personne ne parle de notre fils. Plus personne n’évoque son prénom, ni même son existence. C’est le vide.

Lorsque l’on perd un proche, il a eu une vie parfois bien remplie, il y a connu beaucoup de personnes qui se souviennent de lui souvent avec émotion. Mais là, hormis nous, qui t’avons tenu dans nos bras, personne ne se rappelle de ta date de naissance.

Moi je me souviens exceptionnellement bien cette affreuse nuit où j’ai perdu les eaux et où les médecins nous ont dit que tu étais encore trop petit pour survivre.

Nos proches, pour certains ont été très méchants, d’autres nous ont zappés complètement.

Les groupes d’entraides de paranges pour se soutenir

Les seuls à connaître la douleur qui est dans notre cœur sont les autres paranges.

Cet échange, ces paroles, ce soutien, cette compréhension, cette empathie, cette bienveillance, sans jugement, sans tabou sont extrêmement précieux.

Cette communion d’âmes est la plus magnifique chose qui m’ait été donnée de voir.

Il n’y a que là que les paranges qui le souhaitent peuvent partager leurs douleurs, leurs émotions, les photos de leurs anges, tout ce qui n’a sa place nulle part dans l’espace public.

Nous sommes tous derrière notre écran et personne ne s’est jamais vu. Mais nous sommes plus solidaires que jamais.

Tant de bonnes pensées, de chaleur, de lumière pour qu’on puisse s’accompagner les uns les autres. Un véritable partage à travers l’amour pour nos anges.

Nous lisons les histoires des uns et des autres, partageons nos peines et nos malheurs, nous nous encourageons. Nous nous sentons moins seuls face au gouffre de solitude qui nous entoure après le drame.

Ce sont nos anges qui nous lient et ce lien, à travers le temps et l’espace, est d’une solidité sans faille.

Souvent j’imagine tous nos anges dans les étoiles et qu’ils jouent tous ensemble en nous attendant.

Lorsque nous parlons ensemble, j’imagine alors que nos petits anges se retrouvent pour jouer ensemble grâce à la connexion qu’ont établi leurs parents sur Terre. Ils/elles jouent, rient et sont au chaud, en sécurité dans les bras moelleux des nuages.

J’ai trouvé cette illustration qui traduit très exactement ce que j’imagine dans mon esprit. Je ne connais malheureusement pas l’auteur mais si il/elle se reconnaît, il/elle peut m’envoyer un message pour que je le/la crédite.

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Nos petits anges au Paradis.

Des signes de nos petits anges

Sur ces groupes, nous partageons aussi les signes que notre petit ange nous envoie.

Ils peuvent prendre des formes toutes différentes mais uniques à la fois. Quand nous les vivons nous savons que notre ange est là, avec nous et nous avec lui. Cela est très réconfortant.

J’avais déjà partagé plusieurs de ces signes sur mes deux articles précédents ici et .

Pour nous, ce sont des plumes très souvent qui parfois apparaissent dans le ciel.

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Plume dans les nuages 1

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Plume dans les nuages 2

Les nuages peuvent faire apparaître des plumes mais aussi des ailes d’anges ou des bébés.

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Bébé dans les nuages 1

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Bébé et ailes d'anges dans les nuages

Un papillon qui se pose à nos pieds ou qui reste sur la vitre de notre voiture.

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Papillon posé à mes pieds

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Papillon posé sur la vitre de la voiture

C’est aussi une coccinelle qui vient de poser sur un gilet quand nous sommes au cimetière.

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Coccinelle au cimetière

Le dernier en date était magnifique, au moment de faire ma lessive dont vous trouverez la recette sur dans cet article.

J’y ai trouvé un cœur en bulles de savon qui était là après plusieurs dizaines de minutes de repos où j’étais de l’autre côté de la maison.

Crédits Mélanie My Original Nature – Licence CC BY-NC-SA 4.0 - Coeur en bulles de savon dans la lessive

Un signe magnifique et qui fait tellement de chaleur de mon cœur de maman.

Notre fils est là avec nous pour toujours et nous avec lui.

Trouver de l’aide

J’en avais aussi déjà parlé mais de nombreuses associations, souvent fondées par des parents endeuillés, peuvent aider les paranges et leurs proches dans ce difficile deuil.

Certaines sont nationales avec des antennes sur le territoire, d’autres sont régionales. Elles organisent des événements, des groupes d’entraide et de parole, ont même parfois une bibliothèque à disposition.

https://association-agapa.fr/

https://www.association-spama.com/deuil-perinatal/

https://deuil-perinatal-asso-maelys.org/

https://www.hesperanges.fr/

https://assochemindesetoiles.com/

http://www.nostoutpetits.fr/

https://www.nospetitsangesauparadis.com/

https://anosetoiles.fr/

https://www.bedonzen.com/deuil-perinatal/parents/

https://anjpv.alpha-corp.fr/

https://www.association-coccinelle.fr/ressourcesdeuilp%C3%A9rinatal

https://asso-lenys.fr/

http://lesailesdezelie.over-blog.com/

https://www.apprivoiserlabsence.com/

https://lepointrose.org/

https://www.rpai-perinat.org/deuil-perinatal-equipes-medicales/

http://www.locomotive.asso.fr/index.php/actions/soutien-aux-familles-aux-parents/l-aurore

https://asso-larcenciel.fr/

https://www.souvenange.fr/wp/

https://petite-emilie.assoconnect.com/page/1471220-homepage

https://assoviviane.jimdofree.com/parents-endeuill%C3%A9s/deuil-p%C3%A9rinatal/associations-deuil-p%C3%A9rinatal/

N’hésitez pas à faire appel à elles. Si vous avez d’autres liens que j’aurai oublié, vous pouvez me le envoyer à myoriginalnature[Arobase}mailoo.org

Une pétition pour ajouter le mot paranges dans le dictionnaire

Comme l’explique très bien Nadia BERGOUGNOUX à l’initiative de cette pétition :

« Quand un enfant perd ses parents, il est orphelin. Quand un mari perd sa femme, il devient veuf et, réciproquement, veuve. Mais quand un parent perd son fils ou sa fille, il n’existe rien ».

Le terme parange est un mot fabriqué de la contraction du mot parent et du mot ange. Avec leur déclinaison de Mamange (Maman-Ange) et Papange (Papa-Ange).

De là, une pétition est née pour que les dictionnaires ajoutent ces 3 mots dans leurs colonnes pour désigner les parents qui ont perdu un enfant à la naissance ou après quelques jours ou mois de vie.

Voici le lien, signez très nombreux cette pétition !

https://www.change.org/p/un-nom-dans-le-dictionnaire-pour-les-paranges-parents-ayant-perdu-un-enfant

Cette pétition a reçu de nombreux soutiens politiques ainsi que d’autres personnalités comme Bernard Pivot ou Brigitte Macron.

https://www.change.org/p/un-nom-dans-le-dictionnaire-pour-les-paranges-parents-ayant-perdu-un-enfant/u/28549183

La députée LFI-NFP Mathilde Panot a d’ailleurs déposé un projet de Loi en ce sens en 2021 mais qui semble ne pas avoir abouti.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3883_proposition-resolution#

Gageons que le terme rentrera enfin dans le langage et avec lui la reconnaissance enfin des parents qui ont perdu leur enfant.

Le tabou : la réaction et le comportement des proches

Lorsque nous vivons de deuil, j’avais déjà parlé des réactions des personnes proches, amis et de la société qui sont globalement assez négatives voire néfastes pour nous.

Il est possible de trouver des très belles personnes – merci Cécile d’être une si belle lumière pour nous ! – mais malheureusement c’est loin d’être la majorité.

Parfois, lorsque nous discutons sur les groupes de soutien, nous nous demandons souvent pour quelle raison les gens proches ou pas réagissent mal voir méchamment envers les paranges.

C’est d’autant plus violent que cela vient de personnes qui prétendent vous aimer.

J’ai tenté d’analyser les raisons qui pouvaient faire que des personnes, à priori bien dans leurs baskets, pouvaient être si affreuses une fois confrontées à la réalité du deuil périnatal pour les paranges.

Je pense personnellement qu’il peut y avoir autant de raisons que de personnes. Cependant, je dégage 5 réactions typiques  :

Numéro 1 : le miroir

Ce deuil va à l’encontre de l’ordre naturel des choses. Une réalité pour nous mais qui n’est pas imaginable et qu’on ne refuse de conceptualiser pour les autres tellement cette idée est indicible et douloureuse.

Psychologiquement se produit un effet miroir pour beaucoup. Les personnes imaginent un quart de seconde ce que ça serait s’ils perdaient leurs enfants. Un clivage se produit dans leur cerveau. Ils nous zappent parce que c’est trop dur, ils ne supporteraient jamais une telle douleur.

Pourtant, les paranges doivent vivre avec, jour après jour.

Dans ce cas, si ces personnes ne sont pas capables de prendre sur elles pour comprendre que le plus important n’est pas leur personne mais les paranges dans la détresse, personne ne peut rien faire pour elles.

Cela est très décevant. Mais si cela peut permettre qu’elles se rendent compte du trésor et de l’immense chance qu’elles ont d’avoir des enfants, ce n’est pas tout perdu.

Numéro 2 : les hésitants

Il y a des personnes qui sont plus dans l’empathie et qui aimeraient bien nous aider mais qui ne savent pas comment faire ou n’osent pas. Soit parce qu’ils ont peur de ne pas savoir quoi dire, soit parce qu’ils ne veulent pas raviver la peine. Alors ils ne disent rien et prennent leurs distances.

Dans ce cas, au contraire, il faut nous soutenir ! Il n’y a pas forcément de bons mots mais votre présence en dit bien plus long que tous les mots.

La souffrance sera toujours là et vous ne pourrez pas l’effacer. Mais vous pouvez écouter le parange vous parler de son enfant, évoquer son prénom, avoir de petites attentions : un thé un café, un petit plat maison, un petit cadeau pour eux ou pour leur ange.

Ce peut être aussi, dans les premiers temps surtout, une aide technique ou administrative. Quoi que vous fassiez, soyez là pour votre ami-e et croyez-moi, il ou elle s’en souviendra et cela renforcera votre lien. Dans cet océan de solitude du moment le plus atroce de notre vie, le peu de lumières que nous avons sont inoubliables.

Numéro 3 : Le déni, la négation de la douleur et sa justification

Il existe des personnes qui ne comprennent pas ou ne croient pas à notre douleur. Pour eux, il est impossible d’envisager que nous puissions souffrir d’avoir perdu un être qui n’a jamais été physiquement là, qui n’a pas vécu à vos côtés.

Ils comparent aux choses qu’ils ont vécu et se disent «  moi ce que j’ai vécu est pire donc ce n’est pas très grave. Qu’ils prennent un peu sur eux !  »

C’est humainement pourri de comparer les peines et les souffrances; cela n’a aucun sens. Dès lors, vous devenez presque trop gênant avec votre douleur là car lui ne peut plus se plaindre de la sienne.

Le pire là-dedans, c’est qu’ils vous trouvent des justifications toutes plus pourries les unes que les autres pour vous faire plier et dire que c’est eux qui ont raison.

Par exemple, que ce n’est pas un vrai bébé parce qu’il n’a pas vécu – alors que vous vous l’avez tenu dans vos bras et parfois, il a vécu plusieurs jours ou mois ; qu’il valait mieux maintenant que plus tard ; qu’il n’était pas une vraie personne et donc qu’on ne peut pas s’y attacher.

Pour ceux-là rien à faire, il faut couper les liens et très vite. Ces personnes sont très toxiques.

NB : Il y a vraiment des baffes qui se perdent…

Numéro 4 : Les « suppoteurs/ses »

Dans un premier temps, ils ne disent rien et « vous supporte » mais n’en pensent pas moins.

Puis, un jour ils finissent par vous sortir des horreurs et méchancetés plus grosses qu’eux. Des paroles, des comportements qui font mal et qui ajoutent à notre souffrance.

Numéro 5 : les égoïstes

Ce deuil vous change. Il change vos sentiments, vos réactions, parfois même toute votre personnalité.

Il y a des personnes qui ne le supportent pas et qui ne peuvent pas souffrir de ne plus avoir leur ami-e d’avant et qui nous laisse tomber. Ils sont passés à autre chose et ne comprennent pas pourquoi nous n’en faisons pas autant.

Au final, bien souvent ce deuil est un extrême mal pour un bien car il permet de faire le ménage et de ne retenir que les vraies relations, celles qui comptent et qui vous apportent du positif.

Par contre il faut encaisser et vivre avec car surtout quand c’est la famille proche, cela est très douloureux. J’en reviens donc toujours à la même citation :

L’Enfer c’est bien les autres !

C’est pour cela que des journées comme celle de mardi 15 octobre sont importantes pour sensibiliser les gens sur tout cela et faciliter un peu la vie des paranges.

De l’art pour soigner son cœur

De nombreux paranges se sont lancés dans des projets créatifs après la perte de leur ange.

Dans mon dernier article, je vous avais parlé de creanso qui crée des objets personnalisés pour nos petits anges.

Je voulais vous parler d’une autre créatrice que j’ai connu via les groupes de soutien qui s’appelle Anaèle.

Elle a créé tout un univers très doux et magnifiquement cocon pour nos anges. Son carnet journal souvenir notamment est très bien conçu tout comme mon coup de cœur pour la cloche angélique lumineuse.

C’est une belle manière de rendre hommage à nos petits anges et peut nous apporter du réconfort.

https://ana-ailes.fr/

En plus, vous soutiendrez le travail d’une mamange adorable

J’aime également beaucoup les petites citations de mamange_autrice. Je vous livre quelques-unes de mes préférées – il y a en a tellement de bien que ça été difficile de choisir. Vous vous pouvez retrouver ses œuvres sur internet notamment.

https://www.facebook.com/Mamange.Autrice/

https://www.instagram.com/mamange.auteure/

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 1

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 2

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 3

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 4

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 5

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 6

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 7

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 8

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 9

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 10

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 11

Crédit mamange_auteure – Citation concernant le deuil périnatal 12

Des milliards de câlins lumineux et de baisers volants à nos anges

À notre fils, mon tout petit, que nous aimons plus que l’infini, dans notre cœur pour l’éternité.

À tous nos petits anges tant aimés.

J’envoie de très belles pensées d’amour, de consolation et de réconfort à tous les autres parents qui comme nous vivent ce deuil. Je vous envoie plein de courage et je prie avec vous pour des jours meilleurs.

Mélanie – My Original Nature

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